Aujourd’hui en dépit des réformes et des volontés des autorités, le service public guinéen reste ce qu’il est, miné par des lourdeurs administratives toujours et encore pesantes, le poids de la hiérarchie, l’extrême rigidité des procédures, des cabinets et conseillers parallèles dans les départements, des directions ; bombés de copains et gredins.
N’a-t-on pas tous salués les réformes du CNRD qui ont eu le mérite de débarrasser l’administration des fictifs, des doublons, la mise à la retraite massive des cadres de la fonction publique, le rajeunissement des postes de responsabilité les plus stratégiques de l’Etat etc…
Mais le problème majeur demeure : celui de la performance, des résultats et des anciennes pratiques qui ont fait peau neuve. Dans de telles circonstances et allures dommageables pour le succès de l’administration publique, il est pertinent de se poser des questions profondes et d’y trouver des solutions innovantes à cette dégringolade qui risque de saper les volontés et même les maigres résultats obtenus avec une grande résistance de lobbys dans ledit secteur.
A-t-on tout essayé pour libérer les énergies de nos cadres promus et des agents ? Combien souffrent d’une inertie administrative qui entrave leur esprit d’initiative et sape leur créativité ? Pourquoi ne saluons-nous pas, la méthode de performance GOMOU pour permettre de découvrir les talents et libérées les énergies des promus ?
A-t-on besoin de résister à l’innovation et le management de performance dans la gestion de la chose publique ? Qui dans l’ombre cautionne ou parraine ces sorties d’un certains médias ou de soi-disant spécialistes ou juristes, hostiles au changement et à l’ouverture ? Qui veut administrer sans qu’on évalue ses performances et résultats ? il est urgent de faire entrer pleinement la fonction publique guinéenne dans le plein XXIème siècle, en se dotant d’une administration souple, agile et ouverte, mise au service de l’optimisation de la performance publique et du progrès social.
Nous sommes en transition et le mot d’ordre est la refondation ? Pour l’administration publique guinéenne nous irons loin pour solliciter la révolution qui va en profondeur. Regardons autour de nous : Dans la sous-région (à titre illustratif prenons la Cote d’Ivoire et le Sénégal), plusieurs administrations ont déjà opéré des révolutions majeures dans leur organisation du travail, avec succès! Brisant les cloisons administratives, abattant les routines, ces administrations ont fait le choix de travailler autrement, en adoptant un nouveau type de management, moins hiérarchique, moins pyramidal, plus transversal, en mode ‘’projet’’, sur résultats, et dans le cadre d’une nouvelle organisation des espaces de travail.
Le Gouvernement GOMOU en un seul homme derrière son meneur DR BERNARD GOMOU a besoin d’un projet de transformation globale. Néanmoins, si l’on s’en tient aux seuls chantiers annoncés, osons dire que ceux-ci vont dans le bon sens. Dr Bernard GOMOU est un homme qui sait ce qu’il fait.
Traité de ‘’Valet’’ parfois par un certain médias, l’homme n’a pas le temps pour s’intéresser au bruit. Il est droit dans les bottes, et sait pertinemment que la révolution qu’il est encours de créer dans l’administration publique va radicalement changer celle-ci pour en faire l’une des plus performantes et les dynamiques en sous-région.
Le profil du locataire de la primature guinéenne, ses méthodes de gestion basée sur les résultats et la reconnaissance du ’’mérite’’, sa vision d’une administration innovante et efficace au service des citoyens, sa vocation d’une primature et d’une fonction publique, proche des populations reflètent les deux ténors de la sous-région notamment Patrick ARCHI, de la Cote d’Ivoire, meneur d’une administration ivoirienne aussi efficace que travailleuse.
Patrick Archi, PM de la Cote d’Ivoire, Amadou BA- actuel PM du Sénégal comme Bernard GOMOU sont issus du secteur privé, Patrick ARCH avant de rejoindre l’administration publique a travaillé pendant 17 ans dans le secteur privé. Il a travaillé à la fois comme entrepreneur et comme consultant en stratégie et en gestion.
PDG de la société de conseil, appelée Strategy §Management Consultants. Amadou BA, premier ministre sénégalais est l’auteur du nouveau code général des impôts, entré en vigueur en janvier 2013 quand il était Directeur Général des Impôts et des domaines. Chargé d’enseignements à l’école Nationale d’administration et de magistrature (ENAM). Amadou BA connait aussi bien le secteur privé pour être en contact permanant avec les entreprises et les entrepreneurs.
Disons-le clairement : s’obstiner à croire qu’il n’aura pas d’innovation et de stratégie de management efficace de l’administration publique pour plus d’impact dans la vie des populations c’est peut-être mal connaitre cet homme obsédé par les ‘’résultats’’, le ‘’mérite’’ et ‘’ l’efficacité’’. Répétons-le clairement à l’endroit des gens qui sont allergiques au changement : s’irriter à penser l’évolution de la fonction publique uniquement en termes statutaires en laissant tout esprit d’innovation incarné par Dr Bernard GOMOU c’est programmer sa mort.
Dr PAUL KAMANO
Entrepreneur, Activiste et Business Angel.
620 91 77 25.
