Depuis des semaines, le secteur éducatif guinéen est confronté à une crise sans précédente suite à la grève déclenchée par le SLECG. Les discussions entamées entre le pouvoir et le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée, SLECG a été interrompu. A date, aucune initiative n’est en cours pour aplanir les divergences. Face à cette situation, les centrales nationales guinéennes USTG, ONSLG, UGTG, COSATREC, CGTG, UDTG, SIFOG, UNTG, CGFOG, CONASYG réussies au siège de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée USTG ce mercredi, 05 février, ont décidé d’apporter leur soutien au SLECG d’Aboubacar Soumah
A travers leur porte-parole, Yamoussa Touré de la COSATREG, ces structures syndicales ont pris l’opinion nationale et internationale sur les graves et récurrentes violations de la liberté syndicale et le droit inaliénable à la négociation et à la protection régis par les conventions 87, 98, 151 et 154 de l’OIT. Elles ont aussi dénoncé et condamné l’attitude déstabilisatrice du gouvernement dans la gestion du dialogue social et la justice sociale. Condamnent également l’attitude irresponsables des autorités de l’éducation dans la gestion de la crise au sein du système éducatif guinéen matérialisée par les propos qu’elles qualifient de désobligeants tenus par le Ministre du MENA à Boke. Les centrales nationales guinéennes ont demandé au gouvernement de privilégier le dialogue et exigent qu’elles se fassent avec les signataires du protocole d’accord du 10 janvier 2019.
Eu égard aux points susmentionnés, les centrales nationales guinéennes exigent la reprise immédiate et sans conditions des négociations avec les signataires dudit protocole, l’arrêt immédiat du gel de salaire des enseignants pour fait de grève. Faute de quoi, les centrales nationales guinéennes solidaires se réservent le droit d’user de tous les moyens légaux pour faire le droit syndical, entre autres, une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire national.
Camara