Dans le cadre de la sauvegarde de l’environnement, un atelier de concertation sur la problématique de la gestion côtière en Guinée est ouvert ce mercredi 26 juin 2019 à Conakry. C’est une initiative du ministère de l’Environnement des Eaux et foret en collaboration avec le PNUD. Une centaine de participants a pris part à cette rencontre.
Selon Sékou Gaoussou Sylla, environnementaliste les citoyens ont provoqué la nature à travers des activités de production de sel, de ravitaillement des villes en bois. « Nous avons complément détruit la nature et nous continuons à détruire. Tout ce potentiel agricole, les terres arables ne font que reculés. Nous allons perdre avec le rapport du groupe d’expert mondial (GEM) dans les 50 prochaines années plus de 60% de son potentiel agronomique », déclare-t-il.
Pour lui, la guinée a d’autre projet sur le littorale hormis cette belle nature. « Il aura 8 ports côtiers et des plates formes pétrolières de gaz. Les villes veulent avancer vers la mer, il ya cette problématique, c’est dire que tous ces espaces agricoles, ces sites écologiques où les oiseaux quittent l’Europe pour venir hiverner chez nous. Tous ces espaces vont disparaitre de la terre. Donc, il faut prendre déjà des solutions alternatives, des évaluations environnementales stratégiques oui, il faut le faire pour que désormais notre littorale ne connaisse pas la dégradation », dit-il.
Pour sa part, le représentant adjoint pays PNUD en Guinée, Eloi M. Kouadio IV, a indiqué qu’il y a plus de trente mille hectares de perdus empêchant du coup pour atteinte des Objectifs du Développement Durable. « C’est pour toutes ces raison que le PNUD a appuyé le Gouvernement à élaborer et mettre en œuvre de politiques nationale sur l’environnement, des stratégies nationale sur le changement climatique, des plans d’action (PANA et PNA), de programmes et projets (renforcement de la résilience et adaptation au changement climatique des zones côtières vulnérables, systèmes d’information climatiques et alerte précoce », souligne-t-il.
Barry