A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le club UNESCO en collaboration avec le complexe scolaire et universitaire Nelson Mandela a célébré la femme à travers une conférence, animée par Hadja Saran Daraba, fondatrice du Réseau des femmes de l’union du fleuve Mano pour la paix sous le thème ‘’citoyenneté et responsabilité féminine’’
La rencontre a eu lieu le samedi 09 mars 2024 dans l’enceinte de l’université Nelson Mandela sise à Matoto Kondeboungni dans la commune de Matoto en présence des responsables de ladite université, des étudiantes et plusieurs autres organisations non gouvernementales.
Dans son intervention, la conférencière, Hadja Saran Daraba, a apprécié le thème choisi par les organisateurs.
Selon elle, cette question est très importante aujourd’hui, surtout à ce mois de mars, un mois dédié aux femmes.
« Je crois que cette question de citoyenneté et responsabilité féminine est tellement importante aujourd’hui. Depuis l’indépendance de notre pays, les femmes ont joué un rôle important. Il est bien que les jeunes sachent ce qui s’est passé dans le pays, qu’ils connaissent l’histoire de notre pays et que surtout, ils s’inspirent des exemples que nos prédécesseurs ont fait pour que ce pays aille de l’avant ».
Plus loin, Hadja Saran Daraba souligne. « Nous avons tout pour réussir, c’est ce que je dis à ces jeunes. Dieu nous a dotés tellement de choses, 245 000 kilomètre carré, des fleuves internationaux qui partent de chez nous, des forêts, des montagnes, des terres arables. Nous avons tout ce qu’il faut pour développer ce pays, et notre devise nous invite à cela : travail, justice, solidarité. Il est impensable qu’on ne puisse pas utiliser cette devise là pour que le pays avance dans la discipline dans la solidarité, parce que sans travail nous n’irons nulle part. Nous avons un capital humain de grande qualité qu’il faut utiliser maintenant au bon échéant en misant sur des sanctions , nous ne pouvons pas continuer à nous discuter et à ne pas s’entendre. On perd, on s’entredéchirer au lieu de partir vers l’essentiel, c’est ce que j’ai dit aux jeunes et ils ne peuvent compter sur personne ».
Pour sa part, Fatoumata SOUARE Coordinatrice They Y Bridge Project de l’UNESCO Center for Peace, invitée spéciale à cet évènement se dit d’être honorée.
« Nous sommes honorés aujourd’hui pour une célébration dédiée à la journée de la femme, moyen pour nous de célébrer les réalisations remarquables, la force indomptable et la contribution inestimable des femmes guinéennes à notre société. Dans tous les aspects de la vie, que ce soit dans la famille, dans les affaires, dans la politique ou dans les arts, les femmes guinéennes ont laissé leur empreinte indélébile et ont prouvé qu’elles sont des leaders, des innovatrices et des agents de changement ».
Selon elle, cette journée contribue à encourager les femmes à poursuivre leur rêve parce qu’elles sont fortes, résilientes, non-violentes et innovatrices.
A noter que le Centre UNESCO pour la paix, est une organisation à but non lucratif fondée en 2004 dans le Maryland aux États-Unis d’Amérique. Il promeut les idéaux de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science, la culture et il est engagé pour les objectifs de développement l’horizon 2030.
Les grands hommes qui ne ménagent aucun effort pour l’émancipation des filles et des femmes en l’occurrence Monsieur GUY Djoken le Directeur Exécutif de l’UNESCO Center for Peace et son Ambassadeur l’infatigable Monsieur Mamadou Bhoye BALDE pour la République de Guinée.
Pour finir, Mademoiselle Fatoumata Souaré a mis une mention spéciale à son Excellence Monsieur Troy Damian Fitrell le diplomate américain ami de la population guinéenne, « notamment nous les filles et les femmes de Guinée », dit-elle.
Aboubacar Camara
