Au lendemain de la cyberattaque qui a touché l’Hôpital nord-ouest, aucun poste informatique n’a pu redémarrer ce mardi 21 février.
« Il s’agit d’une attaque particulièrement infâme et de grande ampleur« , a réagi Marie-Pierre Bongiovanni-Vergez, la directrice générale de l’hôpital situé dans le Beaujolais, lors d’une conférence de presse organisée ce mardi matin.
Toutes les applications et les postes informatiques sont à l’arrêt, plus de 24h après l’attaque. Seule la téléphonie interne a pu être rétablie, permettant aux différents services de se joindre entre eux. Cependant, de nombreuses opérations ont été reportées. Seules les interventions urgentes sont assurées, a-t-on précisé.
Bouleversement pour le personnel dans ses tâches du quotidien puisqu’il a fallu passer au « tout papier. Que ça soit les demandes de scanners, de biologie et d’IRM ou encore les prescriptions. C’est un peu comme lorsque vous devez passer de l’électricité à la bougie. Ça n’est pas simple, surtout pour des équipes qui sont déjà bien fatiguées », a précisé le chef du pôle urgences caladois, le docteur Frédéric Verbois.
Les sites de Villefranche-sur-Saône, Tarare et Trévoux ont été atteints par les hackers, qui demandent une rançon en Bitcoins avant de rétablir l’accès aux données informatiques. L’enquête a été confiée au parquet de Nanterre.