En prélude des scrutins du 1er mars 2020, la commission électorale nationale indépendante(CENI) a organisé ce jeudi 13 février une réunion de présentation des statistiques définitives. Cette rencontre a regroupé des acteurs de la société civile, des représentants des partis politiques en lice pour les législatives, et des représentants des institutions internationales.
Dans sa communication, le président de la CENI, Me Salifou Kebé a déclaré qu’en amorçant la dernière ligne droite du triple scrutin du 1er mars 2020, il estime qu’il est opportun de passer en revue avec les acteurs concernés les étapes franchies dans ce processus électoral.
« Nous estimons qu’il est opportun de passer en revue avec vous les étapes franchies, les modes opératoires appliquées et toutes les mesures prises conformément au cadre l’égale et réglementaire des élections en Guinée. En ce qui concerne les fondamentaux, le fichier électoral me semble être le préambule, l’élément primordiale, c’est l’espoir au sein d’une coopération réussie entre la Guinée et ses partenaires. D’abord, pour un audite avec une expertise internationale indubitable, les moyens mis à disposition et une quête partagée de crédibilité et de qualité de l’œuvre qui nous donne aujourd’hui plus de sept millions et demis d’électeurs. Le chronogramme qui planifie ce processus électoral aura utilisé de plus inclusive possible », indique-t-il.
Il a ensuite précisé qu’avec les échanges que la CENI a initiés avec les parties prenantes, les suggestions émises à cette occasion ont servie à la conception de l’armature du chronogramme issue de l’atelier de Kindia en avril-mai 2019 et qui est la boussole des opérations en cours. « Je sui assez fier de la touche que chacun de ces 17 commissaires a pu apporter à la version finale de la démarche », se réjouit-il.
Selon Me Salifou kebé, les réglages sur les ultimes opérations sont bouclés. « 18 milles bureaux de vote vont accueillir les électeurs guinéens avec le principe, d’un bureau de vote pour un maximum de 600 électeurs. Les commissions administratives sont constituées et formées conformément à la loi. C’est-à-dire, présidé par des magistrats de l’ordre judiciaires et comprenant des cadres de l’administration du territoire, des démembrements de la CENI ainsi que des accesseurs proposés par des partis politiques candidats aux élections. La loi confère une responsabilité majeure aux démembrements et membres de bureau de vote qui sont les chevilles-ouvrières du processus de publication des résultats sorti des urnes.
Il a enfin promis que son institution communiquera dans les jours à venir selon l’évolution des travaux du processus électoral.
Barry