Après trois jours de travaux intenses entre des représentants des tribunaux, des magistrats, des agents de la gendarmerie, de la police et des acteurs de la société civile, la loi anti-corruption vient d’être adapté et valider en Guinée ce vendredi 02 novembre 2018.
La rencontre s’est déroulée du mercredi 31octobre au vendredi 02 novembre 2018 dans un réceptif hôtelier de la place. C’est une initiative de la direction nationale de la Législation, en partenariat avec le PNUD.
Dans son intervention, le directeur national de la législation, Mohamed Lamine Kaba se réjouit du bon déroulement des travaux, tout en félicitant les participants qui ont accordés une grande importance à cet atelier pour le bonheur de tous les guinéens. Il a ensuite indiqué que le dispositif réglementaire contre la corruption est aujourd’hui renforcé avec la participation de tous les acteurs.
De son coté, le conseiller du ministre de la Justice, Hassane 2 Diallo, a souligné que la Guinée veut se mettre en première ligne dans le cadre de la lutte contre la corruption en mettant à jour sa législation. Selon lui, cette initiative ne date pas d’aujourd’hui. « Elle a commencé depuis très longtemps et s’est amplifiée avec le lancement des états généraux de la justice qui avaient, à juste raison, relevé l’impunité comme l’une des causes de la défectuosité de la justice », rappelle-t-il.
Selon lui, la lutte contre la corruption est un couteau à double tranchant, il coupe devant comme derrière. « Les textes s’occupent aussi bien du corrupteur que du corrompu. C’est pour dire aux poursuivants d’être vraiment très attentifs, très vigilants et surtout intègres dans leur profession pour éviter de tomber eux-mêmes dans les mailles de la loi» lance-t-il.
Pour sa part, le représentant du PNUD, M. Olivier a promis que son institution est prête à accompagner le gouvernement pour les prochaines activités.
Aboubacar Pastoria Camara