Dans une déclaration rendu public ce lundi, 16 septembre 2019, le collectif des victimes de Kaporo-Rails, Kipé 2 et Dimesse, a mis en garde la société téléphonique MNT par rapport à l’occupation des domaines sur lesquels, ils ont été déguerpis il y a de cela 7 mois.
Voici l’intégralité de leur déclaration.
Sept (7) mois après la destruction de kaporo-Rails, Kipé2 et Dimesse, le collectif des victimes reste plus que jamais convaincu que le plan du régime guinéen concernant cette zone est fondé sur la haine, les règlements de compte et une cupidité sans limite éloignée de toute cause d’utilité publique.
En outre, le collectif vient d’apprendre de sources concordantes que l’opérateur de téléphonie mobile MTN-Guinée a opéré un deal avec le pouvoir d’Alpha Condé pour obtenir un domaine dans la zone de Kipé 2.
Le jeudi 5 septembre dans l’après-midi, l’artiste RASCONDEL a été vu sur place avec des agents de l’habitat entrain d’explorer le site. Le lundi 9 septembre dans la soirée, le même RASCONDEL et son équipe étaient sur les lieux cette fois-ci avec un drone qui a pris des images aériennes de Kipé 2 et Kaporo-rails.
Toutes ces manœuvres seraient opérées au compte de MTN-Guinée. C’est donc le lieu et le moment de mettre en garde le géant sud-africain contre toutes tentatives d’implantation sur terres.
Par ailleurs, le collectif invite ses 19.219 membres et l’ensemble de ses sympathisants à faire du mercredi 18 septembre une journée de boycotte de MTN-Guinée de 6 heures à 0 heure. Cette journée sera suivie d’autres actions qui seront annoncées dans les prochains jours.
D’ores et déjà, une liste non exhaustive de 19 artisans de la casse a été transmise à l’avocat du collectif pour dépôt à la cour de justice de la CEDEAO. Cette liste sera publiée au moment opportun.
Une fois encore le collectif met solennellement en garde contre toute occupation à quelque titre que ce soit et par qui ce soit des lieux déguerpis de Kaporo-rails, Kipé 2 et Dimesse. Celui qui le fait l’aura fait à ses risques car le collectif reste engagé à continuer la lutte jusqu’à la victoire de la justice sur l’arbitraire.
Camara