Nombreux sont de jeunes militants de l’opposition menacés et recherchés par les forces de l’ordre Guinéenne. C’est le cas de ce jeune militant de l’union des forces démocratiques de Guinée l’UFDG, ThiernoSadou Barry, qui a vu ses biens détruits et incendiés par les militants du parti au pouvoir et les forces de l’ordre juste parce qu’il est activiste du principal parti de l’opposition Guinéenne l’UFDG.
Poursuivit et menacé d’arrestation il quitte le pays pour se sauver la tête en laissant sa femme et ses quatre enfants derrière lui. Joint par notre rédaction un proche de sa famille a décidé de briser le silence en racontant ce qu’a subit ce jeune activiste.
Acause de son engagement politique au sein de l’Ufdgcommencé à subir des menaces d’intimidation et de mort. « Il fut arrêté pour la première fois la nuit de 17au18 Octobre 2013 parles militants de RPG son venue chez lui à Hamdalaye et frappé à morts et saccager tout à cause du chef du quartier il est arrêté arbitrairement par les gendarmes et en prisonnier plusieurs jours à Hamdalaye».
Selon ce témoin : « Apres avoir été victime d’agression de la part des militants du parti au pouvoir, durant un mois et quelques semaines, il subissait des tortures, des violences, suivi des interrogatoires musclés et des injures avec d’autres militants qui se trouvaient dans la prison. Il a été libéré après l’intervention de son parti par négociation moyennant le versement d’une grosse somme d’argent », a-t-il ajouté le témoin sous l’anonymat.
Par la suite, vu son engagement et sa force de mobilisation au sein du parti, il a décidé d’organiser une marche pacifique contre les magouilles orchestré par la CENI et certains haut cadre de la république pour faire passer Alpha Condé dès le premier tour des élections présidentielles de 2015. Plusieurs manifestants ont été arrêtés et conduit à l’escadron mobile N°4y compris lui qui a organisé. Il a été sauvagement violenté par les forces de l’ordre et transférer à la maison centrale. Vu les charges retenue contre lui par le biais du chef de quartier, il subit toutes formes de violence avec son pied déplacé Sa maladie ne fait que s’aggraver, ils ont décidé de l’envoyer à l’hôpital de Donkapour des soins, c’est ainsi qu’une infirmière lui a aidé à s’enfuir de l’hôpital le 17 Décembre 2015.
Recherché par les forces de l’ordre avec menace d’arrestation et d’être exposé à des persécutions à court et long terme ou à des emprisonnements ou encore à des enlèvements qui sont des pratiques courantes en Guinée, il a décidé de quitter le pays le 19 Décembre 2015 pour le Mali puis le Maroc pour traverser .
Sa femme et ses quatre enfants sont restés sous toutes sortes de menace et d’injure, finalement elle a décidé d’aller à Lelouma une ville situéeà plus de 550 km de la capitale Conakry avant de rejoindre le Sénégal le 22 Septembre 2018. On ne sait pas comment elle arrive a subvenir a ses besoins.
Source: www.guineemail.com