L’ONG la Fraternité Guinéenne UK dans le combat contre les mutilations génitales féminine

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La Fraternité Guinéenne est une ONG basée à Londres de 2007. A sa tête aujourd’hui Mamkadija Sylla Barry.

Après une tournée à travers l’angleterre dans le cadre de la sensibilisation contre les mutilations génitales féminines “MGF”, c’est la capitale Londres qui verra la clôture de cette initiative pour cette année. Au sud de Londres donc le samedi 27 juillet 2019, dans le quartier de Croydon il s’est tenue une conférence à cet effet. Une fois de plus il a été rappelé les quatre types d’excision pratiquées sur des filles et femmes.

En général ce sont les filles de 5 à 8 ans qui sont victimes. Cependant les bébés, jeunes filles sont aussi concernées aussi bien que des femmes. Les âges different selon les communautés dans différentes parties du monde. Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, cette pratique n’est pas seulement africaine, elle est globale. En Afrique 29 pays sont enregistrée comme pays de prévalence. La Somalie est classée première, la Guinée deuxième et le Djibouti troisième. Tous avec plus de 95% du taux de la pratique.

Pour avoir une idée de l’étendue de l’excision à travers le monde, voici quelques chiffres qui donnent froid au dos:
-Plus de 200 millions de filles et femmes sont victimes.
-En Grande-Bretagne il est estimé à 137.000 le nombre de victimes et 60.000 sont à risque.

L’excision est un crime en Grande-Bretagne selon l’acte de 2003 qui a remplacé celle de 1985. C’est une pratique illégale, une violation des droits de l’homme dans ses articles 1 et 3. Le crime est passible de jusqu’à 14ans de prison et pour la première fois en mars 2019, une ougandaise de 37 ans et marié à un ghanaen de 43 ans, a été condamnée à 11 ans de prison pour avoir fait exciser sa fille de trois ans.

Les MGF ont été inclues dans l’objectif 5 des nations unies pour le développement durable dans le cadre de l’initiative pour la transformation du monde. Le souci est de mobiliser les communautés internationales, les gouvernements, les donateurs, et d’autres individus afin de se tourner vers cet objectif commun et éliminer les mutilations génitales féminines d’ici 2030.

C’est dans cet ordre d’idée que Mamkadija Sylla Barry qui elle-même est une victime depuis sa Guinée natale, s’est affichée cet objectif en prenant ce combat à bras le corps à travers la Fraternité.

Alhoussein l. Fadiga

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