Dans le cadre des préparatifs des prochaines élections législatives (prévues en 2018) et présidentielle (2020), l’Union des Forces Républicaines (UFR) de Sidya Touré a reçu, ce week-end, une délégation de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), une des institutions partenaires de ce projet.
Selon Mohamed Salya Sokona, chef de la mission de l’OIF en Guinée, il s’agit une rencontre d’échange sur les préoccupations diverses, notamment en ce qui concerne le processus électoral et surtout par rapport à l’audit du fichier électoral. « Ce n’est pas une mission qui est venue faire l’audit proprement, c’est une mission exploratoire. Il était de notre devoir de rencontrer les différents acteurs, donc les groupes parlementaires. Avec le groupe parlementaire de l’UFR, nous avons échangé, voir comment trouver la meilleure formule pour faire l’audit, afin que les élections futures puissent se passer dans la paix, la transparence… », a-t-il expliqué.
Plus loin, le diplomate ajoute : « Dans la mesure où on a demandé l’accompagnement de l’OIF, il appartenait à l’OIF aussi de faire le tour pour recueillir le maximum d’informations pour permettre de mettre en place le mécanisme permettant de faire un bon audit ».
L’Honorable Saikou Yaya Barry, député de l’UFR à l’assemblée nationale, a salué cette initiative de l’OIF, avant de revenir sur les points considérés par son parti comme des obstacles pour le bon déroulement de ces élections. « Nous avons exprimé les problèmes qu’il y a au niveau du fichier électoral, ils sont conscients de cet état de fait, notamment le recensement des mineurs, la présence de personnes décédées sur le fichier électoral, les doublons qui existent dans le fichier, tout en précisant également l’augmentation du corps électoral d’une zone à une autre et de façon non contrôlée… Donc, si nous voulons avoir des élections transparentes et qu’il y ait la paix dans notre pays, il est important de faire en sorte que le fichier soit propre et que l’organisation de ces élections soit aussi transparente », a fait savoir le député.
Poursuivant sur la question, il ajoute : « Nous leur avons aussi expliqué la loi 016 que nous avons sur la CENI, à l’assemblée actuellement en discussions entre les groupes parlementaires, pour essayer de faire une CENI plus opérationnelle que les CENI précédentes ».
Yaya Dramé