Tierno Monénembo, cette élite obnubilée par l’ethnie et sous hantise d’une Malinkephobie devenue pathologique ! (Souleymane Doumbouya)

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    Pourquoi tant d’accents et réflexes grégaires prononcés chez une élite d’un tel niveau ?

    Difficile de rester quelques jours, sans baver sur toute une communauté et la clouer au pilori par le simple fait du destin particulier de certains Chefs d’États de la Guinée, que par les patronymes, on associe malhonnêtement à un ensemble vivant les mêmes réalités que toutes les autres (Ethnies).

    Qui pour guérir et soigner cet intellectuel frappé d’une névrose obsessionnelle, aggravée par le rêve de voir un des siens à la magistrature suprême de la République de Guinée ? Si c’est Cellou Dalein Diallo (CDD) cet homme, qu’il en soit ainsi ! Que le destin s’accomplisse, afin qu’on respire mieux! Amen ! car de plusieurs témoignages de certains des proches, le coté très sociable de l’homme serait crédité (on ne se connaît pas, ce sont des ouï-dire).

    Par contre, sans crainte de la moindre réprimande de la meute des irréductibles propagandistes dressée et aux aguets pour les besoins de la cause, je concède volontiers, que si l’avènement de cet étalon politique sur lequel mise et pari Thierno Monenembo pour diriger la Guinée doit advenir un jour, en toute sincérité, j’ai peur comme beaucoup de mes compatriotes, du chaos prévisible !

    Ma peur est justifiée par la présence de théoriciens aussi lugubres et impénitents, abonnés présents dans le sillage direct et la galaxie politique de l’homme CDD. Les sieurs Thierno Monenembo DIALLO et Sékou Cherif Fadiga (porte-parole de l’UFDG) résidents outre-mer, sont de ces macaques qui viennent défigurer par chaque sortie médiatique ratée, cette belle image et posture nationale si indispensable à l’homme de leur choix, pour conquérir le cœur des guinéens, surtout ce nombre qui lui a toujours fait défaut pour trôner et arpenter les belles marches de SÉKOUTOUREYAH. Ce Palais mythique baptisé au nom de ce malinké qui hante les souvenirs, torture le présent et compromet continuellement malgré trente-huit (38) ans de sa tragique et regrettable disparition, le futur des mufles et névrosés par la phobie du MALINKÉ que sont les vieux Thierno et Sékou Cherif Fadiga (Soixante-dix (70) ans révolus chacun) !

    Pouvons-nous accepter d’aborder les problèmes d’envergure nationale, autrement que sous le prisme ETHNIQUE ?

    L’induction pourrait-elle justifier ces fallacieuses, vulgaires et basses théories justifiant la conservation et la gestion du pouvoir par nos Chefs d’États ? Scientifiquement, que enseignent toutes les théories des Sciences Politiques en la matière vis-à-vis du SELECTEUR que sont ces Chefs d’États dans le choix des hommes / femmes ?

    El hadj Mamadou Cellou Dalein Diallo qui reste aujourd’hui, son cheval de Troie et son chouchou politique, à t-il pu échapper à cette triste réalité qu’il reproche sans cesse, aux autorités militaires actuelles et au régime du PRAC (démocratiquement élu et renversé pour des raisons qu’ils eux-mêmes suffisamment justifiées)?

    De son passé politique, les seuls actes que pourraient endosser le leadership du Président de l’UFDG Cellou Dalein Diallo pourraient se rapporter en l’établissement de la liste nationale du parti aux élections législatives de 2013, que nous connaissons tous la composition et ajouter à cela, la désignation des Maires des Communes de Conakry aux dernières élections communales et locales de 2018, pour le contrôle des exécutifs locaux, qu’on me dise le nom de l’ethnie majoritaire ou dominante ?

    Ici, en Guinée, nous avons sans cesse dénoncé, cette emprise et assise ethnique des partis politiques. Plutôt de brocarder les nouvelles autorités pour les mesures très salutaires (qui peuvent néanmoins paraître cavalières, eu égard au délai extrêmement court pour les occupants précaires sommés de quitter) engagées non seulement pour la clarification de certains actes posés au détriment du peuple et aussi, qui rompent avec les mauvaises pratiques visant essentiellement en l’instauration de la bonne gouvernance.

    Il serait juste honorable de faire des propositions concrètes et constructives allant dans l’atteinte de ces nobles objectifs poursuivis. Voir clairement dans la gestion des affaires publiques et chercher à récupérer les biens immeubles furent-ils entrés dans le patrimoine d’un ou des anciens pontes de la république et recyclés en leaders politiques, ne saurait être une quelconque menace ou stratégie, visant à éliminer de potentiels et éternels candidats à l’élection présidentielle ( pourtant la dernière concernée dans l’ordre des priorités électorales contrairement à la Transition de 2010). Œuvrer au contraire au raffermissement de notre ancrage démocratique sur des bases saines et pour nos futurs gouvernants sont à mes yeux les seuls buts poursuivis. Ne tentons pas de noyer le poisson et soyons un peu sérieux ! Dans les démocraties occidentales dont tu es mordant Thierno, c’est une pratique très courante surtout en France!

    C’est une vérité de lapalissade que de te rappeler Thierno, qu’avec cette vaste opération « MAINS PROPRES », s’il les ressortissants d’une communauté visée par les actes du CNRD, se serait de loin des personnes dont les patronymes sont proches de la communauté Malinké ! Comment et subitement trouves-tu la possibilité de vouloir écarter ton leader CDD et Sidya Touré ? je ne comprends pas d’ailleurs ce que vient chercher le nom du Président Sidya, seulement englué dans une affaire domaniale portant sur une de ses nombreuses résidences à Conakry. Comment une simple affaire domaniale pourrait justifier l’élimination de candidatures ?

    D’ailleurs, pourquoi le même Sidya qui a une société, la SOFIG, propriétaire d’un immeuble sis à l’ex Libraport n’a pas encore fait cas du trouble ou menace sur cet immeuble érigé aux portes de Kaloum ? Restons honnêtes et sérieux avec nous-mêmes !

    Hier, m’amusant sur le réseau social Facebook et à taquiner un camarade de longue date, je m’évertuais à donner des explications sur certains articles du Code Foncier et Domanial en rapport avec les statuts des biens du domaine public artificiel et ceux du domaine privé de l’Etat, ceci, en rapport avec l’actualité et le débat qui polarisent certaines attentions à Conakry. Mais, telle fut ma stupéfaction par la cynique et cinglante réponse de mon ami, lorsque, je lui demandais le pourquoi de tant de bruits, alors que l’ex PAN Honorable Amadou Damaro CAMARA et certains autres ex dignitaires du régime déchu du PRAC, qui avaient subi les mêmes procédés sans que les parfaits nouveaux justiciers du peuple qu’ils sont devenus sur la toile n’aient eu l’amabilité à bronchent mots ? En tout et pour tout, et pour couper court, il me fit savoir dans ces propos d’une extrême gravité pour la cohésion nationale, citation : « si vous (petits malinkés) n’avez pas eu le courage de défendre vos frères, nous (peulhs), n’accepterons pas l’humiliation de notre frère CDD.

    De tout évidence, si entre deux petits copains d’âges, de tels propos peuvent être tolérés au cours d’une conversation téléphonique, voir des théoriciens et un symbole aussi achevé de l’élite guinéenne de la stature de Thierno Monenembo DIALLO, dans la même logique et développer le même reflexe, cela veut tout dire, sur l’ampleur et la profondeur de la déchirure ou fracture sociale.

    Comment justifier ces ventes/achats controversés de biens immeubles de l’Etat ? pendant que la problématique du logement (un déficit annuel de plus de cinquante mille (50.000) par an selon une étude de l’Agence GUInéenne pour le FInancement du Logement en abrégé (AGUIFIL)) se pose depuis des lustres, avec acuité tant pour les gouvernants que pour les gouvernés !

    Ainsi, à titre personnel, il m’a été donné de connaitre des ex ministres du PRAC, qui avaient aménagé des coins de leur ministère pour y loger les jours ouvrables. Car c’était pratiquement impossible pour eux de supporter le rythme effréné des travaux auquel dont ils étaient assujettis par les charges, d’avec les va-et-vient incessants, c’est à dire de demeurer chez eux-mêmes (souvent à trente (30) KM voir plus du centre-ville) pour concilier boulot et ponctualité au bureau dans cette ville péninsulaire où le trafic routier relève du parcours du combattant.

    Très malheureusement, il est légion que certaines personnes comme le très volubile Thierno, aient pris le malin plaisir de soutenir les leurs même quand ils sont en situation inconfortable. Voilà un autre vrai problème qui effraie. Si effroyable que parfois, toi qui veux parler de nation, tu te poses mille (1000) questions sur l’avenir de ce pays. Surtout, quand ces réflexes grégaires sont plus prononcés au niveau de l’élite.

    Aujourd’hui, la guerre est déjà déclenchée au niveau des esprits, chacun croit la gagner. Nous sommes tellement divisés que chacun vit dans une bulle communautaire à horizon très court ou rétréci et qui lui enlève toute lucidité. Lorsque vous vivez dans des quartiers à vous, où vos enfants étudient dans les mêmes écoles ou centres d’apprentissage, fréquentez des lieux de culte (mosquées et églises) où il n’y a que vous, vous ne vous rencontrez que dans des lieux de loisirs où également vous êtes ensemble, sans oublier que les branches d’activités professionnelles ou sites de travail, restent influencés ou marqués par les mêmes tristes réalités, vous devenez le produit parfait de cet environnement et ne voyez comme échelle de grandeur que : l’ethnie.

    « L’être social, détermine la conscience sociale » a dit Karl Marx. Ce que nous rejetons tous ici, est défini là-bas, comme norme dans l’éducation de ces personnes, très malheureusement devenues majeures actuellement. On ne peut les condamner assez, car fruits innocents d’un processus de socialisation mal opéré. Elles ont grandi et ont bigrement été élevées à la sève nourricière de telles minables mentalités où la norme suprême, reste enfouie dans les codes de l’ethnie.

    Or, ce sont des citoyens aux antipodes de ces valeurs négatives qui nous intéressent prochaine en Guinée. Ayant les mêmes droits que nous, nous sommes condamnés à vivre malgré avec eux, dans une République qui nous est commune et voilà le challenge ! Ce type de guinéen est de toutes les ethnies ! Mais le hic c’est que certains sont de l’élite au sein de laquelle notre « Thierno national, prix Renaudot 2008 » s’est encore autoproclamé : Empereur ”insultologue” des MALINKÉS au biais de chiffons, qu’il veut pamphlet !

    En fin, voilà des clichés forts erronés qu’ils déversent dans une nudité frénétique sur l’espace public qu’il souille par une atteinte grave à l’unité nationale.

    Que faire pour qu’ils ne prennent le dessus? Tuons tous, l’ethnie qui est en nous, pour que vive et prospère le citoyen, socle du guinéen nouveau tant rêvé et en reconstruction.

    That is the problem!

    Conakry, le 19 février 2022

    Souleymane DOUMBOUYA

     

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