Transport routier : « le transport ne se développe jamais dans un pays sans associer les structures de transport », dixit Bah Alpha Amadou

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De l’avis de bon nombre d’observateurs, le développement d’un pays passe nécessairement par des infrastructures routières. Notre pays la Guinée ne peut pas faire exception à cette règle.

Pour joindre l’utile à l’agréable, notre rédaction  a rencontré un des grands connaisseurs du phénomène de transport en Guinée, Alpha Amadou Bah, président par intérim de l’Union Nationale des Transporteurs Routiers de Guinée (UNTRG). Dans cet entretien, monsieur Bah nous a parlé des tenants et des aboutissants du transport guinéen.

Tout d’abord, Alpha Amadou Bah, président par intérim de l’Union Nationale des Transporteurs Routiers de Guinée (UNTRG) s’est réjouit du travail effectué par le comité de gestion ces derniers temps. Avant de donner certaines informations sur la situation des transporteurs en Guinée. « Le transport routier  guinéen commence à s’améliorer, il ya du changement. Aujourd’hui, au sein du transport guinéen, le comité de gestion a fait  beaucoup d’efforts en mettant en place les bureaux de bases dans plusieurs préfectures de la guinée, mais on a changé aussi notre statut et règlement intérieur »,a-t-il affirmé.

Selon lui, pour organiser le transport, il faut d’abord organiser les bureaux de base qui peuvent gérer les transporteurs. « S’il existe seulement le seul bureau national, le reste de bureau n’existe pas, ça veut dire qu’il y a moins de communication, moins de faveur pour le transporteur » a-t-il déclaré.

Parlant des coupeurs de route fréquent sur nos voies terrestres, le président par intérim de l’Union Nationale des Transporteurs routiers de Guinée (UNTRG) à déploré les mauvaises attitudes de certains passagers dans les gares routières. « En ce qui concerne les coupeurs de route, c’est à partir de la gare routière que les bandits repèrent des gens. Certains passagers appellent au téléphone devant tout le monde, la personne avec qui ils  doivent amener une forte somme d’argent. Donc, c’est là-bas où tout commence » dénonce-t-il.

Pour éviter ce phénomène qui prend de l’ampleur en Guinée, il interpelle  les  passagers de cesser de circuler avec des gros montants dans les sacs d’une ville à une autre. « Aujourd’hui, il y a les banques partout et orange money aussi qui peuvent vous aider à transférer votre argent sans risque » dit-il.

Pour terminer, il a demandé au gouvernement d’aider les transporteurs routiers guinéens. « Nous demandons à l’Etat de réparer nos routes, parce qu’on ne peut pas parler du transport routier sans parler la route. Mais surtout de nous aider à bénéficier des formations et de nous impliqué à la gestion du transport guinéen. Le transport ne se développe jamais dans un pays sans associer les structures de transporteurs même s’ils ne sont pas lettrés » a-t-il conclut.

Pstoria Camara

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