Tribune: «le viol collectif d’une dame suivi de sa mort plonge la Guinée dans un désarroi »

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En Guinée, le viol collectif de M’mah Sylla décédé en Tunis par les médecins  d’une clinique privée verse les larmes de toute une nation.

Jamais un événement pareil n’a  fait le chou gras dans la cité.   Il est à noter que depuis que la presse a été saisie  de cette nouvelle triste sur le viol collectif de la dame feu Mmah Sylla par les médecins d’une clinique privée de la capitale, les condamnations  sont venues de tous les bords.

Les organisations de défense des droits de l’homme dans leurs coutumes ont fustigé les actes ignobles  des personnes incriminées. La société civile a emboîté le pas. Les politiciens ne sont pas restés de marbre devant cette situation lugubre.  Très attendu, les nouvelles autorités ont condamné cette bestialité des médecins qui ont violé collectivement  la dame sur son lit de malade avec un ton ferme et ont invité la justice à faire  appliquer la loi rien que la loi  sur les présumés coupables. En fin après plusieurs jours de somnolence, l’ordre des médecins de guinée s’est réveillé  pour radier tous ces violeurs dans le rang de la fonction publique.

Toutes ses actions concourent au respect de l’être Humain. La question qu’on se pose aujourd’hui,   Combien de nos sœurs ont subi le même sort que M’mah Sylla sans justice ? Combien de nos femmes ont été violées dans nos hôpitaux, dispensaires sans justice ? Combien de nos pauvres mamans ont perdues la vie en donnant vie sans assistance ? Ces questions valent  tout leur  pesan d’or.

Dans la mesure où nos hôpitaux sont devenus des véritables mouroirs. Les pauvres citoyens n’ont plus confiance à ces soignants qui les abandonnent au profit de l’argent. D’ailleurs certains préfèrent de l’auto médication que d’aller dans les hôpitaux. vive les conséquences !

Tout cela prouve à suffisance qu’il y a une véritable méfiance entre les citoyens et les professionnels de la santé.  Qui ne se rappel pas de la dame qui a rendu l’âme pendant son accouchement à Donka  par faute manque d’assistance. Que dire sur la même situation qui s’est produite à Kankan où une dame qui a perdu son enfant dans son ventre avait besoin d’une opération pour extirper le fœtus morné mais en vain, pour ne citer que ceux-ci. Les exemples n’en finiront  jamais.  Je ne suis pas en manque de mots pour continuer cette tribune, mais je préfère arrêter ma plume sous une émotion qui asperge tout mon corps en pensant nos filles, sœurs et femmes qui ont été victimes des abus sexuels à travers le monde entier et que leurs bourreaux se promènent sous les yeux des victimes sans être inquiétés.

Dors, toi bien notre héroïne, Mmah Sylla, le peuple de Guinée ne cessera jamais de t’implorer dans sa prière. La condition de ta disparition restera gravée dans la mémoire collective.

Mamady Kansan Doumbouya journaliste analyste politique.

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