Après l’affaire Bolloré qui a éclaboussé le palais, c’est encore un autre dossier impliquant le même palais qui fait l’objet de vives contestations dans l’opinion. La similitude entre les deux dossiers, c’est le sentiment d’avoir un chef décidé à aider des amis quel que soit le prix à payer dans son pays. Tout bêtement, cette société dont il s’agit, appartient au beau-fils du président turc, qui est un grand ami au patron de Sékhoutereya, sans avoir la prétention de faire une conclusion hâtive.
Pour parler de cette convention polémique sur la gestion du port autonome de Conakry, il faut rappeler que depuis plusieurs mois, elle faisait parler d’elle pendant qu’elle trottait à la présidence qui cherchait la meilleure occasion pour la faire passer.
C’est seulement le vendredi 09 août dernier que ce contrat de gestion du port , celui qui fait en ce moment jaser et qui a eu le mérite de perturber fortement les activités dans ce grand service portuaire, a été signé.
Des travailleurs qui estiment que ce contrat de gestion qui devrait décider de leur sort, à leur insu, ont été sans réserve dans la contestation.
La convention donne le droit d’exploitation du port à la société turque appelée Albayrak Turizm Seyahat insaat ticaret SA. C’est une société qui appartient au beau-fils de l’actuel président turc, Erdogan . Ceux qui connaissent les affinités entre le Président guinéen et celui-ci, ne devraient pas s’étonner des avantages colossaux accordés à la société
Tenez-vous bien, après une lecture en diagonal de ladite convention, la gestion du PAC revient à cette société qui acquiert 95% des actions selon certaines sources et 85 % selon d’autres. Elle devrait prendre le contrôle de la direction parce qu’ayant la plus grande action. Devraient aussi tomber dans ses escarcelles juteuses, les directions commerciale, d’exploitation et de la sécurité portuaire ainsi que toutes les installations gérées autrefois par l’ancienne direction.
Ce n’est pas fini, l’hôte est exempté du payement de toute taxe afférente à ses activités.
On comprend donc la crainte des travailleurs, qui ont leur sort dans les mains des nouveaux patrons des lieux qui devraient décider dans l’avenir du plan de redressement qui leur convient.
Des travailleurs désemparés reprochent à la société, d’avoir acheté l’adhésion des responsables impliqués dans la signature. Les moyens déployés à cet effet, seraient à la hauteur du sésame épilé.
Dossier à suivre !!!