Le lendemain de la fête de ramadan, en séjour à Kindia, nous avons été reçus par M. Abdoulaye Bah, maire sortant de Kindia et candidat du principal parti de l’opposition l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) aux élections communales du 4 février dernier. Sous le regard de certains militants de son parti à son domicile, nous avons réalisé une interview d’une trentaine de minutes avec l’homme politique. Les conséquences du retard de la publication des résultats des élections locales, l’implication des commis de l’Etat dans la fraude, le gouvernement Kassory Fofana sont entre autres les sujets abordés au cours de cet entretien. Lisez !
www. leverificateur.net: Le 4 février dernier, vous étiez candidat du principal parti de l’opposition l’UFDG à la mairie de Kindia. Quatre mois après, les résultats peinent à être rendus publics. Est-ce que ce retard a-t-il un impact sur le fonctionnement de la commune ?
Abdoulaye BAH: Bien sûr. Ce retard dans la publication des vrais résultats bloque la Guinée. La Guinée est composée de 342 communes urbaines et rurales. C’est la politique qui doit gouverner et initier en démocratie.
Et aujourd’hui, vous avez des exécutants qu’on appelle administrateurs, c’est-à-dire les secrétaires généraux et receveurs qui sont chargés de gérer les affaires courantes. Et la conséquence est visible dans l’espace géographique, regardez les rues dans les différentes villes, les chaussées jonchées d’ordures.
Kindia n’est plus ce qu’il était il y a quatre mois de cela. La circulation routière est complètement anarchique. Ce retard a pour conséquence l’anarchie et le désordre. Parce que ceux qui sont élus ne sont pas aux affaires politiques pour initier et exécuter des décisions allant dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des populations. Les fonctionnaires ne sont pas des politiciens, ce sont des exécutants. Et par conséquent, ils manquent d’initiatives.
Parlant toujours de ces élections locales, l’implication des hauts commis de l’Etat, ministres de la République a été dénoncée par l’opposition. Lors d’une conférence de presse à Conakry, le lendemain de la proclamation des résultats contestés, vous aviez dit que vous n’accepteriez jamais des résultats falsifiés. Quatre mois après, où en est-on ?
Vous avez bien fait de rappeler que l’interdiction des fonctionnaires dans le processus politique est interdit en Guinée. C’est la Constitution qui le prévoit. L’accord politique du 12 Octobre 2015 le prévoit encore en son point 4 qui stipule la neutralité constitutionnelle des commis de l’Etat dans le processus électoral. Ce qui veut dire que les ministres, gouverneurs, préfets, sous- préfets et chefs de quartiers sont interdits de s’impliquer dans le processus politique pour ne pas susciter un résultat anti-démocratique.
Malheureusement, en Guinée, les textes sont ce qu’ils sont et les comportements en sont autres. Nous avons malheureusement constaté pendant ces élections la ruée des hauts cadres de l’Etat dans les différentes communes pour apporter une main forte au RPG arc en ciel qui est en débandade.
Le RPG-Arc en ciel a été sanctionné par les urnes et non par les armes. C’est le propre de la démocratie. Si vous gouvernez mal, à l’approche des élections quand le peuple a constaté que vous êtes incapables et vous manquez d’intégrité, il vous sanctionne à travers le bulletin. C’est ce que le RPG a tenté d’éviter en débloquant des milliards pour les mettre à la disposition des ministres et les fonctionnaires pour que l’hémorragie ne soit pas fatale au RPG-arc en ciel.
Ils ont donc violé toutes les dispositions constitutionnelles. On a vu notamment à Kindia ici, comme je l’ai dis à Conakry, l’implication insolente, arrogante et anticonstitutionnelle des ministres de l’Hydraulique Cheick Talibé Sylla et Oyé Guilavogui, madame la gouverneur Sarangbè Camara et le député Demba Fadiga.
Nous avons même un film sur eux où ils sont entrain de voter dans des bureaux de vote avec des badauds, dans des véhicules de l’Etat alors que ces véhicules sont interdits de sillonner la ville pendant les élections. C’est anti-démocratique et ces gens sont dangereux pour la Guinée. Ils ne pourront jamais offrir à la Guinée une démocratie digne de nom. La Guinée mérite mieux que des petits fonctionnaires corrompus pour saboter ce que la Constitution prévoit en Guinée. Le RPG n’a récolté que ce qu’il a semé, ils n’ont gagné nulle part. A Kindia par exemple, ils ont voté même pour moi, l’UFDG. Faites le sondage en ville, les RPGistes ont voté pour moi pour deux raisons et même trois.
La première, je suis transversal, je réunis tout le monde. Abdoulaye Bah est antiraciste. J’ai mis tout le monde au même pied d’égalité. Je suis politologue et politicien, je ne peux pas me permettre d’être petit en divisant le peuple de Guinée. Je travaille également sur le terrain. L’assainissement nous a permit d’être la ville la plus propre de la Guinée. France 24 est venue ici témoigner pendant une journée. L’union Européenne avec la coopération technique belge et Guinée 44 ont montré qu’à Kindia, il y a une révolution, un dynamisme et l’émulation. La radio Espace nous a primé comme la ville la plus propre.
Moi-même je ramasse les ordures avec mes propres mains accompagnés des jeunes et les femmes. Aussi dix quartiers sur 12 ont été ré profilés, des quartiers où les gens ne fréquentaient pas parce que les routes sont mauvaises. Nous avons réglé le problème de gestion de quartiers comme à Kassia, Sambaya, Thierno Djibiya.
Bref, Kindia m’a jugé et observé puis m’a considéré comme l’homme qu’il faut. Autre chose, quand on est venu à la commune, on a trouvé 952 mille GNF lors qu’on a pris les affaires le 23 Octobre 2015. En partant le 26 décembre 2017, on a laissé 37 millions GNF. Parce que notre gestion était rigoureuse, efficace et interne. Et puis je suis guinéen de Kindia où j’aspire à gouverner si Dieu m’aide et le peuple me choisi.
Vous voyez donc des éléments qui ont poussé même les gens du RPG de voter pour moi. Le RPG a voté pour l’UFDG, c’est une formule que j’ai inventée. Parce que même ceux qui vendent des friperies ont été à mon côté. Autre raison, le RPG n’avait pas de photo d’une tête de liste. Le RPG n’avait pas de représentant politique qu’on appelle tête de liste. Ce qui a choqué les militants du RPG qui se sont même sentit humiliés. Parce que le parti au pouvoir n’a pas été capable de présenter un candidat dans une grande ville comme Kindia.
Est-ce que le RPG serait en déficit d’élites ? C’est le cas. Aujourd’hui, ils ne sont plus crédibles et personne n’ose s’afficher. Personne n’ose montrer sa tête parce que le parti a mal gouverné : corruption, vol, promesse fallacieuses et mensongère etc. La tête de liste de l’UFDG était Abdoulaye Bah, ainsi, les militants du RPG ont dit qu’ils ne vont pas voter pour le coq mais un humain qui a une photo. Les gens l’ont dit ici.
J’aurais voulu qu’Oyé Guilavogui, Cheick Taliby Sylla, Demba Fadiga se portent candidat contre Abdoulaye Bah. Mais ils se sont cachés derrière des milliards volés pour acheter la conscience des gens mais ça n’a pas marché. Selon les indiscrétions, ils ont dépensé ici plus de deux milliards GNF pour acheter Kindia et ça n’a pas du tout marché.
Les populations de Kindia ont voté massivement pour Abdoulaye Bah. Nous avons reçu faire une mobilisation que jamais un homme d’Etat n’a pu faire à Kindia pendant la campagne le 20 et le 27. Il y a les images.
Le RPG est sorti avec les véhicules d’Etat, des motos-taxis à qui ils ont donné trois litres chacun avec des t-shirts et 50. 000 GNF.
Le RPG n’avait que des gens achetés qui d’ailleurs les ont quittés très tôt à Tafory. Le résultat criminel, mensonger et lamentable que le juge Yaya Keiraba Kaba a donné est faux : 17 sièges pour le RPG/ 17 sièges pour l’UFDG est archi-faux et anti-démocratique (rires).
C’est lui qui sait où il a pondu ces résultats pour Kindia. Kindia a son maire, c’est Abdoulaye Bah. La direction de l’UFDG de Conakry a les vrais résultats, nous les avons à Kindia ici. Nous exigeons le rapprochement et la comparaison des résultats, à défaut nous allons prendre d’assaut les mairies dans lesquelles le peuple nous a choisis pour pouvoir gouverner.
Vos militants ont été arrêtés le lendemain des élections communales. Récemment, certains sont condamnés et d’autres relâchés. Quelle lecture faites-vous de cette décision judiciaire ?
Le 5 février, le lendemain des élections nous avons été informés que c’est le procureur Yaya Keiraba Kaba qui est à la base de l’escalade, de désordre et de non paix à Kindia.
Notez bien mes mots. Je l’assume devant Dieu, devant les hommes et devant les lois de la république. Ce monsieur était délégué pour venir voler au compte du RPG-arc en ciel avec les ministres Taliby Sylla, Oyé Guilavogui et le député Demba Fadiga. Et il a pondu les résultats que je vous ai dictés. Nous avons été informés qu’il est entrain de supprimer des PV dans les quartiers de nos fiefs comme Sinanya, Filigbé, Sambaya où six PV et bureaux de vote ont été annulés sur onze. Or à Sambaya, UFDG a obtenu 20140 voix contre 350 voix pour le petit RPG. Nous avons donc protesté et ils ont procédé à l’arrestation de 24 personnes.
Et ces 24 personnes ont été relâchées le 6 février le lendemain parce que nous avons mobilisé tout Kindia pour aller les libérer à la prison centrale. On était prêt à les faire libérer parce que dans le désordre, il n’y a pas de loi. Ceux qui sont à la base du viol des lois sont à la base du désordre et de non-paix. Nous avons exigé leur libération parce qu’aucune loi ne prévoit en Guinée l’emprisonnement des politiciens.
A Linsan, nos militants ont également fêté notre victoire parce qu’on a écrasé le RPG arc en ciel qui a été décapité, malmené et humilié dans les urnes. Il y a eu ainsi affrontement entre les militants et c’est seulement ceux de l’UFDG qui ont été arrêtés. Ils ont arrêté 24 personnes, hommes et femmes, vieux et jeunes et même des femmes en ceinte, nourrisses et celles qui devraient faire les examens scolaires.
Ils ont été amenés ici, mis en prison pour « violence, rébellion ainsi de suite » par cette justice qui est injuste. Ils ont fait 100 jours ici en prison pour des faits qui ne sont pas avérés. : Arrestation arbitraire, privation de liberté. C’est anticonstitutionnel. Dans quel pays sommes-nous où l’on viole les lois et l’on veut la paix ?
Tant que ceux qui violent les lois ne cesseront pas de le faire, ils ne connaîtront pas la paix. Parce que l’homme doit se venger contre l’injustice. C’est un droit divin par rapport au droit positif. Nous avons donc mobilisé deux avocats, Me Thiam Abdoul et Me Béa Salifou qui les ont défendus. Ils ont été libérés au début du mois de ramadan. Douze ont été déclarés non coupables. Ils ont été arrêtés parce qu’ils sont peulhs et de l’UFDG. Ce qui est anticonstitutionnel car l’article 4 de la Constitution interdit le communautarisme, le sectarisme, l’ethnocentrisme et racisme. Nous avons un gouvernement qui ne comprend rien de la démocratie et de droit.
Le juge a relâché, je dis bien douze sur les vingt quatre. Ce qui est la victoire de l’UFDG, de droit et de la justice. Huit ont été déclarés coupables condamnés avec sursis et 500 mille GNF d’amende parce qu’il faut qu’ils mangent l’argent des pauvres. Un a été déclaré responsable des violences, 8 mois de prison et trois millions GNF d’amende. C’est une victoire de Kindia, de l’UFDG contre un Etat qui viole ses propres lois arbitrairement. Mais nous sommes les gardiens et les activistes de la démocratie à Kindia.
Quel est votre regard sur la nomination de Kassory Fofana à la primature ?
C’est un non évènement. Pour nous, c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Comme disait Sékou Touré, c’est le boubou qui a été retourné. C’est très clair. Il y a un problème en Guinée qui s’appelle Alpha Condé. Même s’il choisit Barack Obama comme Premier ministre, Alpha Condé président en Guinée, il ne pourra jamais réussir. Pour la simple raison qu’Alpha Condé n’est pas venu offrir à la Guinée un régime démocratique fondé sur le respect scrupuleux et rigoureux des lois qui sous tendent un régime démocratique.
Alpha Condé est venu faire du business. Ce qui l’intéresse c’est d’avoir les traîtres guinéens qui l’entourent pour piller les mines guinéennes. Alpha Condé est assoiffé des mines de Boké et de la Guinée. Tant qu’Alpha Condé n’aurait pas revêtu l’habit d’un sage vieux de 80 ans proche de la tombe qu’à la vie, il ne pourra jamais réussir en Guinée.
Mais ce qui reste clair, nous les guinéens, nouvelle génération aujourd’hui, à l’image de celle de 1958 de Sékou Touré, qui ont lutté pour l’indépendance politique de la Guinée en arrachant cette indépendance dans la main des colons blancs, nous, nouvelle génération de l’UFDG et d’autres dans d’autres partis politiques, nous sommes engagés à arracher la démocratie dans les mains d’Alpha Condé pour l’instaurer comme Sékou Touré a arraché l’indépendance dans les mains des blancs.
Nous n’allons pas être passifs et résigné face à un homme qui ne comprend rien de la démocratie et rend la Guinée confuse alors que des millions de guinéens aspirent au bonheur en travaillant ici en Etat respecté. Il faut que la gérontocratie cède la place aux jeunes. Ce sont les jeunes qui travaillent, c’est une vérité universelle.
La France est un vieux pays, une vieille démocratie mais c’est un jeune de 39 ans à 40 qui le gère aujourd’hui. Et vous avez un nouveau et petit pays gouverné par un vieux, il n’arrivera pas parce qu’il n’a ni la bonne foi ni l’expérience ni l’expertise et même le bon entourage pour aider la Guinée à être organisée.
Ils sont même incapables d’assainir l’espace physique et de sécuriser les guinéens même devant les mosquées. Quand le régime est incapable, même la religion est menacée. Pour moi, ce gouvernement est un non évènement. Vous avez un président qui prend un décret qui limoge un premier ministre et nomme un autre et la passation de service se fait devant un fonctionnaire. C’est hallucinant !
La passation de service entre le premier ministre entrant et sortant se fait devant l’autorité qui a pris le décret pour limoger. Voilà ce qui me pousse à être pessimiste. Parce que tant qu’Alpha Condé est président en Guinée, ce pays n’aura pas de respect, de la paix et de l’ordre. Parce qu’il n’est même capable d’organiser les élections.
L’organisation des élections de 2010, 2013, 2015 et 2018 ont été toutes des problèmes en Guinée. Finalement, il est venu créer des problèmes à la Guinée ou bien il est venu aider la Guinée à progresser. Répéter mes propos, je les assume. Nous sommes une opposition et nous existons de par la Constitution. Nous avons une mission d’observation, de constat, de critique, de proposition mais également une mission de défense de la démocratie.
Quand on aime son pays on le défend, on le sert mais ce n’est pas le cas ici. Nous avons un président qui est à la Mecque et qui prend loin de la Guinée et qui nomme les gens comme des cacahouètes.
Un président reste au palais, il prend un décret devant la loi et l’on engage l’intéressé devant le président. Alpha Condé est tout sauf un démocrate. C’est un communiste.
Quelle lecture faites-vous de la rentrée dans le gouvernement de deux de vos anciens alliés qui étaient d’ailleurs inscrits comme député sur la liste de l’UFDG. Il s’agit de Mouctar Diallo des NFD et Aboubacar Sylla de l’UFC ?
On les appelle en sciences politiques, des opportunistes politiciens. Des gens qui naviguent au gré du vent. Quand c’est bon à droite on suit. Quand c’est bon à gauche on suit. C’est à l’image d’Almunafi khounne à l’époque du prophète Mohamed (PSL).
Hier samedi les militants de l’UFDG étaient massivement réunis à votre domicile. Qu’en est-il ?
Nous avons pris la tradition d’organiser tous les samedis à l’image de la direction nationale de Conakry une assemblée générale au cours de laquelle vous avez des militantes et militants de l’UFDG de Kindia qui viennent débattre les sujets ayant marqués la semaine dans le pays.
Nous débattons, nous nous écoutons et nous proposons parce que nous sommes des politiciens dans une démocratie à Kindia. Et Kindia est une grande ville. On aborde l’actualité politique, on mobilise, on forme et on demande aux militants de s’engager pour l’avenir de notre pays en défendant les lois. Il y a cinq mois nous avons commencé cette démarche ici à Kindia.
Nous sommes la seule fédération de l’UFDG et même du RPG à organiser en Guinée une assemblée générale en dehors de celle organisée à Conakry par la direction nationale. L’engouement, la pédagogie et l’engagement sont tous au rendez-vous, les militants sont contents parce que Kindia est une école de la démocratie.
Nous avons ici à Kindia des anciens qui sont à l’UFDG depuis le temps de l’UNR qui ont l’expérience politique. Et nous formons les jeunes et les militants politiquement pour que nous ayons une élite féminine et masculine prête à gouverner Kindia. Et pour quoi pas la Guinée.
Comme sujets débattus il y avait, le ramadan, les vœux de bonheur et de santé. Nous avons été dans les mosquées la nuit de Leylatoulkhadri avec les enveloppes.
Sur le plan le social, on a rendu visite aux malades, des familles endeuillées. Mais aussi, on a parlé de l’échec des négociations au sein de ce comité de suivi avec les propos lamentables d’Amadou Damaro contre Elhadj Cellou Dalein Diallo que nous avons déploré. Nous avons aussi commenté ce gouvernement moribond de Kassory Fofana.
Ceux-là, ne sont pas des travailleurs, ce sont des bourgeois démocrates. Ils sont plus préoccupés pour leur confort matériel (vestes, costumes, cravates, boubous, voitures, villas) que de changer l’aspect physique d’un pays pauvre.
Et pourtant le premier ministre vient de révoquer de hauts commis de l’Etat, Paul Moussa Diawara, Directeur Général de l’OGP et celui de l’OGC pour malversation financière.
Attendons de voir. S’il faut révoquer dans ce gouvernement ceux qui détournent, il ne restera pas deux. Sil faut mettre en place une brigade de police pour mettre en place une enquête sur les délits économiques, même Alpha Condé partirait. Ils ont pris deux petits poussins dans le poulailler pour ne pas qu’on touche les coqs et les poules.
Alpha Condé n’a fait que des marchés grés à grès. La loi sur les marchés n’a jamais été respectée. Plus de 95 pour cent des marchés n’ont pas respecté la loi. D’où le nid de la corruption. Je ne dis pas que Paul Moussa n’est pas malhonnête. A Kindia d’ailleurs, il nous doit 36 millions GNF.
Je l’ai écris en 2017, il a reconnu que l’OGP à Kindia récolte le taxe publicitaire de 2015 à 2017. Il s’est engagé à payer 36 millions de GNF à la commune. Maintenant quand je l’appelait, il ne répondait plus à mes appels ni aux sms.
Source: Leverificateur.net