Quelques semaines après la signature de l’accord entre le parti au pouvoir, l’UFDG et de l’UFR de Sydia Touré concernant l’installation des élus locaux, le Président du Parti de l’Unité et du Progrès (PUP) s’est mis en colère contre les signataires de cet accord. Il l’a fait savoir lors d’une conférence de presse animée ce jeudi 23 aout 2018 à son siège.
A l’entame, Fodé Bangoura, président du parti de l’unité et du progrès (PUP) a rappelé les conditions dans lesquelles les élections communales ce sont déroulées en guinée. « C’est le fichier de 2015 qui a servi à l’organisation des élections en 2018. La CENI contestée et subitement, en décembre, Alpha condé a convoqué des élections communales et communautaires le 04 février, que le PUP a participé à sa manière » a-t-il rappelé.
Selon lui, tout le processus a été entaché de fraudes et le refus catégorique. A certains niveaux. « Les délégués du PUP ont été empêchés de participer aux bureaux de centralisation, les résultats ont été cachés à certains endroits » déclare-t-il.
Poursuivant, le président du PUP a signalé que son parti avait dénoncé de cet état de fait par voie judiciaire pour faire valoir le droit. « Malheureusement, comme tout le monde, le contentieux est resté pendant six mois » dit-il.
Dans le même d’ordre d’idée, le premier responsable de parti de l’unité et du progrès a indiqué que le Premier ministre Dr Ibrahima Kassori Fofana a été rappelé sur les revendications du PUP lors de son passage a leur siège. « Il nous a dit de préparer un mémo et lui a adressé. Ce qui fut fait. L’opposition républicaine a décidé de faire une marche de protestation. A la grande surprise, par la voix de presse, le PUP apprend que le gâteau a été découpé d’abord en deux morceaux et puis, un troisième morceau est arrivé après et les autres ont s’en fou » regrette-t-il.
Pour terminer, le président du parti de l’unité et du progrès a déclaré que son parti n’est pas sur cette répartition cavalière. « Nous avons participé aux élections communales et communautaires au même titre que les autres. La Guinée n’est pas trois morceaux mais plutôt, une entité unie qu’on ne doit pas couper à trois morceaux » conclut-il.
Bolokada Sano