Affaire 246 millions GNF: l’avocat de Jacques Zakama Koivogui, l’un des militaires interpelés brise le silence

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Adjudant-chef Jacques Zakama Koivogui, officier de la police judiciaire est l’un des militaires poursuivi dans le vol de 246 millions GNF appartenant à une Dame. Les faits se sont déroulés le 08 septembre 2021 au pont 8 novembre. Son avocat Maître David Beavogui  a dans une conférence de presse ce lundi 1er novembre, éclairé la lanterne de l’opinion sur ce qui s’est réellement passé.

Face aux hommes de médias, l’avocat a dénoncé le non-respect des droits de son client.

«On était étonné presque 3 mois après qu’il soit appelé à 21h par le Haut commandant  de la gendarmerie nationale, directeur de la justice militaire pour lui dire de le rejoindre à son bureau au haut commandement. Il prend sa voiture, il vient au Haut commandement et puis on le confie aux enquêteurs en violation de son droit le plus absolu en sa qualité de l’officier de police judiciaire. Alors l’article 758 dit que lorsqu’un officier de police judiciaire doit être poursuivi pour un crime ou un délit qu’il aurait commis dans l’exercice ou en dehors de ses fonctions, il bénéficie ce qu’on appelle privilège de juridiction. Il faut que son habilitation soit levée. C’est un officier de police judiciaire, il a son habilitation qui n’est pas levé et on le soumet. Ce qui m’irrite dans cette affaire. C’est ce qui est révoltant, il y a une procédure particulière, chacun a un statut, il a une Carabas, c’est la loi qui lui a donné et on le prend le dossier est déféré, on le met sous mandat de dépôt sans aucun respect des formalités rédigées à la matière », a-t-il dénoncé.

Selon lui, son client ne se reproche absolument de rien dans la mesure où les deux qui ont fui avec l’argent, ont effectivement reconnus les faits.

Pour la petite histoire, Maitre David Beavogui a rappelé qu’il a été constaté le 08 septembre 2021 au pont 8 novembre dans la voiture d’une Dame un sac d’argent et une valise remplit d’argent. Deux éléments des forces spéciales ont interpellé la Dame et ils l’ont conduit à leur base qui était le siège de la présidence. Arrivé là, Jacques n’était pas au pont 8 novembre mais lui a sa qualité de l’officier de police judiciaire étant gendarme, il a été instruit d’auditionner la Dame, de faire un procès-verbal. Il a fait l’inventaire du montant, ils ont compté ensemble, il a dressé un procès-verbal signé de cette Dame et son enfant. Les deux éléments c’est-à-dire du Soldat 2ème classe Djibril Daffé et du Soldat 2ème classe Abdoul Salam Faro étaient agité.

Rédaction

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