Quelques jours après la baisse du prix du carburant à 9500 gnf à la pompe par le gouvernement guinéen, le président du Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES) trouve insignifiante cette baisse. Il l’a fait savoir au cours de son assemblée générale ce week-end à son siège à Nongo dans la commune de Ratoma.
Tout d’abord, le Dr Ousmane Kaba, président du PADES a présenté ses vœux de nouvel an au peuple de guinée en général et en particulier ses militants et sympathisants.
Selon lui, vu l’évolution des prix a l’internationale, la réduction aurai du être beaucoup plus forte que celle de maintenant. Tout en signalant que le problème de la guinée ne se résume pas au prix du carburant. « Je ne veux pas surtout qu’on passe le temps à se focaliser sur ce seul point. En réalité, au delà du carburant, le vrai problème qui intéresse les guinéens c’est le pouvoir d’achat. Comment sortir de la pauvreté ? L’élément le plus important pour sortir de la pauvreté dans un pays c’est de créer des emplois » indique-t il.
Par ailleurs, il a rappelé qu’on crée des emplois en faisant la croissance économiques et que cette croissance soit supporter par les secteurs les plus importants. « C’est la raison pour laquelle j’insiste sur l’agriculture, tous les aspects de l’agriculture pour pouvoir créer
des milliers d’emplois. Les gens oublient que l’être humain l’homme est à la fois l’objet et le sujet de l’économie, c’est-à-dire c’est l’homme crée la richesse et cette richesse est aussi crée pour l’homme » précise-t-il.
Pour lui, accroitre le revenu d’une Nation, « c’est ne pas seulement les secteurs, c’est les hommes et les femmes qui vivent dans ce pays qui doivent voire leur revenu augmenté et pour que ces revenus augment il faut créer des emplois pour ces jeunes là » ajoute-t-il.
Pour le président du PADES, dans une économie libérale comme la guinée, le secteur qui crée le plus d’emploi, c’est le secteur privée. « L’état ne crée plus d’emploi. Malheureusement, le gouvernement guinéen fait la répression du secteur privé guinéenne, car a chaque fois une entreprise guinéenne a des arriéré avec l’état mais,
ils n’ont jamais été payé »
Pour finir, il invite au gouvernement de renouer la file de dialogue avec le SLECG pour une sortie de crise. « On ne gouverne pas un pays par la violence », conclut-il.
Pastoria Camara