La société Betelcom en collaboration avec le cabinet esprit renforce la capacité de plus de 150 de leurs agents en santé sécurité, secourisme et incendie. La formation a eu lieu le lundi 21 août 2023 à l’université Koffi Annan dans la commune de Ratoma. L’idée, c’est outiller ces agents sur les risques liés à leur profession. Au total 135 participants ont pris part à cette série de formation.
Interrogé, Lamah Pascal, cofondateur de cabinet esprit revient sur le choix des thématiques. « Nous avons jugé nécessaire de se baser sur l’activité principale de Betelcom, ils font souvent les travaux en hauteur, également l’induction de tout le personnel. C’est pour les initier aux risques liés à l’activité de Betelcom sur le terrain. Nous avons fait appel à un expert pour pouvoir édifier des connaissances sur le secourisme et incendie ».
Pour sa part, Yaya Bérété, chef de projet Betelcom Guinée explique pourquoi cette formation. « Chaque année, c’est une obligation pour Betelcom Guinée d’organiser cette formation. C’est pour essayer de renouveler sa confiance envers ses travailleurs. Les thématiques enseignées au cours de cette formation sont entre autres : l’incendie et sécuriste, gris et levages plus la conduite défensive pour les chauffeurs. Il y a le renouvellement de certificats d’application de montage à hauteur, pour nos équipes de monteurs. Il y a d’autres personnes qui n’ont pas pu assister. Parce que, nous avons des chantiers qui sont ouverts, il y a des gens qui sont en train de travailler. Donc, il y a une formation qui est prévue pour eux, dès la fin des chantiers ».
Selon lui, Betelcom Guinée est une entreprise spécialisée dans la construction des sites GSM et de BTP. « Quand on dit site GSM, c’est la fourniture des pilonnes des téléphones et l’installation. Aussi de BTP, on a eu quelques projets avec l’Etat dans le passé, même maintenant. On continue de faire certains projets de construction dans le BTP.
En général, Betelcom Guinée fait le génie civil et la construction des sites GSM. Nous sommes implantés dans plusieurs pays, notamment en Guinée, en Sierra-Léone, au Mali, au Sénégal et au Niger. Nous sommes au nombre de 35 au total en Guinée, on a aussi plusieurs équipes, qui ne sont pas des employés fixes. Ce sont des prestataires, que nous considérons comme des équipes ».
Satisfait de la qualité de la formation, au nom des participants, Hamidou Diallo, ingénieur Télécom a remercié l’entreprise Betelcom Guinée pour cette initiative.
« J’avoue que ce n’est pas la première fois pour moi de suivre cette formation. Sur le terrain, les formations sont beaucoup plus intéressantes, puisque ça nous amène à faire les différents travaux avec beaucoup de personnes et, il y a des cas d’accidents qui peuvent arriver. Donc, vue cela, il est donc nécessaire de faire la promotion de cette formation pour le bien être de l’ensemble des équipes. L’élément fondamental d’une telle formation, c’est d’avoir zéro risque, zéro accident. La réussite d’un projet est une réussite lorsqu’il y a zéro accident.
En réalité, cette journée de formation, je sais que, c’est des choses qui doivent être continuelles. Logiquement chaque matin, chaque responsable doit faire 5 minutes de tout box, de causeries sur les ACE, des formations continues qui doivent s’étendre à chaque période. Je tire le chapeau pour les organisateurs, c’est vraiment intéressant de venir vers ses entreprises concernées».
Pour sa part, Lieutenant-Colonel Isac Togbakoli, directeur régional adjoint de la protection civile de la ville de Conakry, un des formateurs en sécurité incendie et secouriste donne des précisions par des attentes.
« Après les cours d’aujourd’hui, les participants seront capables de connaitre qu’est-ce qu’un incendie, et connaitre tous les agents extincteurs d’un incendie, ils vont connaitre aussi qu’est-ce que le secourisme, et un secouriste sauveteur de travail. C’est-à-dire, ils seront capables d’alerter ou de faire alerter, et aussi prendre en charge un de leur collègue qui sera en détresse, que ça soit détresse circulatoire ou ventilatoire ou d’autre détresse ».
Aboubacar P Camara
