Crise en Guinée : le Député Ibrahima Sila Bah brise le silence

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Après plus d’un mois de crise en Guinée, l’Honorable Alpha Ibrahima Sila Bah, président du Parti guinéen pour la renaissance et le progrès (PGRP), député non inscrit à l’Assemblée nationale déplore cette situation épouvantable et appelle  les protagonistes au dialogue. Il l’a fait savoir dans un entretien accordé à notre rédaction.

A l’entame, le  député a déclaré que cette crise socio-politique  préoccupe tous  les guinéens, mais particulièrement les élus du peuple.

Selon lui, toutes les parties belligérantes doivent prendre conscience de la gravité de la situation en Guinée de mettre la balle à terre. « Il faut calmer les jeux parce que nous ne voulons pas que ce pays rentre dans le cercle infernal de violence, de véritable chasse à l’homme et pour ne pas qu’on amène la guerre chez nous », martèle-t-il.

Continuant, il a indiqué que  la violence ne profite à personne. « Il faudrait que ça cesse » dit-il.  Pour lui,  les autorités doivent prendre leur responsabilité, « ce sont les premiers à créer les conditions permettant de calmer les jeux parce qu’on sait où ça commence mais on ne sait pas où ça va finir » a-t-il ajouté.

Pour la sortie de crise, selon lui,  le gouvernement doit prendre l’initiative de calmer la situation et que les acteurs politiques acceptent de se rencontrer pour apaiser la situation. J’estime que quand on rentre dans la répression brutale, ça ne fera qu’envenimer la situation. « Il faut relancer le dialogue, et respecter le résultat du dialogue », lance-t-il.

En ce qui concerne la grève du SLECG, le président du Parti guinéen pour la renaissance et le progrès (PGRP) a annoncé que l’éducation est un chantier extrêmement important pour le pays qu’il ne faut pas blaguer avec.

« C’est une gravité extrême pour le pays que nous soyons là où nous en sommes aujourd’hui, l’éducation en guinée est le parent pauvre de tous les départements ministériels du gouvernement d’Alpha Condé », dit-il.

Selon lui,  l’éducation est l’un des secteurs qui mérite beaucoup d’attention. « Il ne faut pas faire la politique de l’autrice de pourrissement, ça ne servira à rien. Réfléchissons sur ce secteur et essayons pour une fois de prendre le secteur en main » conclut-il.

A rappeler que depuis plus d’un mois, la Guinée est secouée par une crise sociopolitique sans précédent. De la grève du système éducatif guinéen aux manifestations politiques, le pays se trouve dans un cercle infernal qui ne dit pas son nom.

Aboubacar Pastoria Camara

 

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