Du 25 au 26 septembre 2019, Conakry a abrité une rencontre d’échange et de renforcement des capacités sur le règlement des différends entre investisseurs et Etat sur le projet de reforme. À cette occasion, notre rédaction a rencontré le Directeur Adjoint de l’agence judiciaire de l’Etat du Sénégal qui nous a parlé l’importance de ces assises.
Selon Mafal Fall, directeur adjoint de l’agence judiciaire de l’Etat du Sénégal, ils ont eu à discuter la tache sur le règlement des différends entre Etats et investisseurs en abrégé (RDIE). « C’est un mécanisme de règlement des conflits en cours d’exécution d’une opération d’investissement entre un Etat et l’investisseur. On a vu et remarqué que la plupart des contentieux qui est actuellement en cours concerne des pays africains ou des pays en voie de développement. C’était pour nous, une occasion de faire la revue, d’identifier les problèmes et éventuellement de proposer des solutions », a-t-il rappelé.
Parlant les attentes, il a précisé qu’elles sont multiples. « Nos attentes sont multiples, mais la première, c’est de porter la voix de l’Afrique au niveau des Nations Unies. Je dois le rappeler, c’est une session qui se tient actuellement entre deux sessions des Nations Unies à Vian et à New-York. nous africains nous avons eu l’idée avec le concours de la Guinée qui a bien voulus financer et abriter ces assises, d’unifier la voix de l’Afrique sur le contentieux des investissements de porter notre voix au niveau des Nation Unies et ainsi peser de tout notre poids pour autant que possible , modifier , amender le règlement sur l’arbitrage selon notre compréhension et nos intérêts », ajoute-t-il.
Il a enfin lancé un message à l’endroit des Chefs d’Etat Africains. « Mon message est un message de soutient et d’espoir. Soutient, parce que nous sommes des fonctionnaires, nous avons le mandat de négocier d’être technique, mais il ya un soutien politique qui est derrière et qui doit venir nous accompagner, puis nous donner des orientations très claires et en ce moment l’espoir va renaitre sur les nouvelles conventions que nous aurons à signer avec d’autres investisseurs », conclut-il.
Aboubacar Camara