Monsieur le PM BÉA, s’il vous plaît, rendez le « tabouret » pour libérer le CNRD et le peuple

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    À la suite de la lecture de cette sortie médiatique du Président du CNT face à ce qu’il conviendrait de considérer désormais comme une crise ouverte dans les relations Institutionnelles entre deux (02) organes traditionnels, cruciaux et politiques de la République.

    Ainsi, la nuit portant conseils et après mûres réflexions, je suis revenu à la conclusion que dans l’intérêt supérieur de la nation, le PM Béa doit accepter de libérer le CNRD auquel nous sommes foncièrement attaché et qui se présente comme une sorte d’ultime chance de Refondation de l’Etat en Guinée.

    En effet, au prix que le peuple attache à cette Transition et les tâtonnements insupportables à plusieurs égards dans la conduite des affaires publiques, l’homme BÉA ferait mieux de rendre le tablier. En y procédant ainsi, il fait amende honorable et fait renaître l’espoir fortement amenuisant, ceci dû, à plusieurs incertitudes du petit temps écoulé et qui ne rassure guère. Plutôt de l’amener à une quelconque perte de temps toujours préjudiciable au peuple, dans cet autre projet de présentation de la déclaration de la politique générale du gouvernement à nos chers Conseillers jouant le noble rôle de représentation nationale (du peuple), pour gagner en temps, profitons-en pour renouveler le leadership à la Station Primatoriale qui en a fortement besoin.

    Je ne me lasserai jamais de rappeler cette citation culte de Napoléon Bonaparte : « Un gouvernant, est un marchand d’espérance » !

    De toute évidence, aujourd’hui, à l’analyse de cette déclaration publique du très respecté Docteur Dansa Kourouma, Président du CNT qui en lui (PM) lançant un ultimatum, celui sensé assurer une impulsion (qu’on n’a jamais senti) et la coordination (assez faible pour être appréciée) de l’action gouvernementale, est un des indicateurs largement suffisants pour tirer toutes les conclusions qui sied.

    Au regard de plusieurs observations, indéniablement, il en ressort une incompétence notoire de cet ancien machiniste du Centre de Formation Professionnelle (CFP) de Matoto (Entag) propulsé dans une carrière de fonctionnaire international partie de son appartenance aux familles régnantes (Neveu du célèbre Diallo Telly, ancien Secrétaire Général de l’OUA, Ministre de la Justice et en fin martyr de la Révolution du PDG RDA qui se voulait globale, multiforme et exigeante) de la période Sekoutoureenne.

    Allons-nous, nous élite fermer les yeux et continuer par lâcheté et hypocrisie-inertie, dans cette déconcertante hypocrisie face à la défense des intérêts majeurs et supérieurs du peuple ?

    La feuille de route qu’il a présentée avec faste au Président Légionnaire le colonel Mamadi DOUMBOUYA, pour le citoyen lambda est une sorte de « petite forêt sacrée » que seuls lui Béa et ses camarades [car il reste dans le jargon juridico-politique qu’une sorte de Primus inter parès (Premier de ses pairs) et non ce PM assez prédominant dans un « régime souple »], ce citoyen lambda dis-je, est totalement ignorant de la faisabilité de ce document stratégique. Il sollicite, ce qui est de plein droit, s’approprier lors de la déclaration de politique générale du gouvernement aussi du côté offshore de la fameuse feuille de route. Il lui faut connaître dans les moindres détails les tenants et les aboutissants en le volet, expression chiffrée pour le moment qui n’est que son apanage qu’il partage avec ses camarades initiés de la « petite foret sacrée » qui siègent dans l’équipe gouvernementale. Les sans voix que nous sommes, exigeons plus de transparence dans la gestion fut-elle prévisible de nos pauvres sous publics longtemps dilapidés par les précédents régimes (ce peuple reste désormais très exigeant).

    En tout état de cause, il est une nécessité absolue et un devoir patriotique, d’exiger le départ de ce concitoyen qui est à ses limites dans cette fonction qui exige de son titulaire, encore plus d’allants, de dynamismes et de proactivité qui font bigrement à présent défaut. Nous continuerons de regretter un certain feu Jean Marie Doré (paix à son âme) qui fut en le domaine, une vraie « Ecole » de gouvernant, certes sur une très courte période mais très enrichissante. Le manquement volontaire de sa part à cette longue tradition républicaine [Refus de présentation de la Politique générale du gouvernement aux dignes représentants du peuple (CNT pour l’instant)] si chère aux nations policées et à laquelle vient de se dérober immanquablement notre cher grand frère aimé. Cette défiance ne doit rester sans conséquences. Qu’à cela ne tienne, il demeurera aussi longtemps qu’il sera dans cette posture, un des fusibles parfaits dans cette gouvernance un peu tancée où le Président Colonel Mamadi DOUMBOUYA doit avoir fermement à l’idée ou à l’esprit que toutes les démissions ne sont pas souvent volontaires et où parfois, le destinataire peut aussi en exiger (une façon d’offrir une sortie honorable à un proche collaborateur tombé en disgrâce pour une raison ou une autre).

    Ici, pour moi, le déterminant ou la seule constante reste : le CNRD et son Président Colonel Mamadi DOUMBOUYA (dont la valeur nette est connue d’avance, depuis le 05 septembre 2021), tout le reste, sont des variables (c’est-à-dire des données interchangeables à souhait, ceci, en fonction des scenarii désirés).

    Derrière cette saine volonté individuelle, il n’y a aucune méchanceté, si ce n’est l’expression sincère d’un ras-le-bonbon d’un citoyen d’une lancinante expectative.

    Puisse Dieu guider et éclairer nos pas !

    Amen !

    Souleymane Doumbouya, Consultant Socioéconomique

     

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