Réduction de la mortalité néo-natale : Conakry abritera le forum consultatif national les 22 et 23 novembre

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Dans le cadre de réduction de la mortalité néonatale, ministère de la santé et l’Unicef, étaient devant les hommes de media, pour annoncer la tenue du forum national consultatif sur la santé néo-natale, les 22 et 23 novembre 2018 à Conakry. L’activité se fait en partenariat avec plusieurs institutions partenaires dont figure l’UNICEF en bonne place.

Selon Dr Djénè Fadima Kaba, directrice nationale de la santé familiale et de nutrition, l’objectif de ce forum, est de contribuer à la réduction de la mortalité néo-natale à travers un partage d’expériences qui se fera avec des spécialistes qui viendront d’autres pays et l’Afrique.

En plus, poursuit-elle, identifier les mécanismes et les actions prioritaires stratégiques et opérationnelles en faveur du couple mère-enfant.

Pour Dr Ibrahima Sory Diallo, directeur général adjoint de l’institut national de nutrition et de santé pour enfants au ministère de la Santé, le taux de mortalité néo-natale en 2012 en Guinée était 33 pour 1000, selon l’EDS de cette année qui l’avait révélé.

Et d’ajouter : «  l’enquête mixte de 2016 en Guinée a donné 20 pour 1000. Et les résultats préliminaires du dernier EDS de 2018, non encore validés, donnent un taux de 32 pour 1000. Ce sont des chiffres élevés alors que l’objectif de la sous-région et des partenaires est que, d’ici à 2020, le taux soit réduit à 21 pour 1000 », a-t-il ajouté.

Pour sa part, Dr Adama Ouedraogo, chef section santé à l’UNICEF, qui a félicité le gouvernement guinéen pour cette initiative, a exprimé les attentes de son institution.

« Il y a deux ans, on s’est retrouvé à Dakar et on a demandé à tous les pays de faire un plan d’accélération pour la révolution de la mortalité néo-natale. Je tiens à remercier le gouvernement de la Guinée qui a pris ça en main et qui est aujourd’hui l’un des premiers pays à organiser un forum de ce haut niveau en Guinée. Pour permettre à d’autres africains de venir s’inspirer des expériences qui se font dans la sous-région pour renverser cette tendance, a savoir : diminuer la mortalité des enfants. C’est un drame qu’une femme puisse supporter 9 mois de grossesse et qu’à la première semaine de la naissance, cet enfant puisse partir pour des causes que nous pouvons éviter. Voilà nos attentes», a-t-il déclaré.

A en croire les organisateurs, les principales causes de décès des nouveau-nés sont : les infections, l’asphyxie, la prématurité et les malformations congénitales.

Bintou CISSE

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