Lors des opérations de recensement, plusieurs cas de mineurs ont été signalés dans beaucoup de localités en Guinée. Face à cette situation, le président de la CENI avait annoncé le retrait de ces mineurs dans le fichier à travers des logiciels. Pour Dr. Ousmane Kaba, président du parti des démocrates pour l’espoir (PADES), les logiciels qui permettent identifier l’âge exact de quelqu’un à partir de la photo n’existe pas encore. Il l’a fait savoir ce vendredi 27 décembre 2019 dans un entretient accordé à notre rédaction.
D’entré, le président du PADES a dénoncé certaines irrégularités de la commission électorale nationale indépendante (CENI) dans le processus électoral. Selon lui, le constat révèle que l’institution en charge d’organiser les élections en République de Guinée a fait un mouvais travail.
«Nous avons constaté que la CENI a fait un très mauvais travail en ce qui concerne le recensement. Tout le monde est témoin de ce qui s’est passé dans ces opérations de recensement. Vous le savez, il y a beaucoup d’endroits ou les gens n’ont pas pu se faire recensé du tout , soit les machines étaient en panne, soit des personnes se sont fait recenser sans avoir l’attestation, soit on a recenser des mineurs , et je dois dire que c’est ne pas seulement en Haute-Guinée , mais partout en Guinée, on a enroulé des mineurs »,dénonce-t-il.
Poursuivant, l’ancien collaborateur d’Alpha Condé a dit ceci. « Ce qui m’a déçu, lors qu’on a parlé de cela aux responsables de la CENI, au lieu de dire que c’est une mauvaise chose et qu’ils identifieront les coupables et prendront des sanctions, ils disent que ce n’est pas grave, par ce qu’on a un logiciel qui peut nettoyer cela. Les logiciels qui permettent identifier l’âge exacte de quelqu’un a partir de la photo n’existe pas encore, il ya des approximations », declare-t-il.
Concernant le récent incident produit entre les députés au tour du non-paiement des primes des députés de l’opposition à l’hémicycle lors de la clôture de la session de budget, Dr. Ousmane Kaba estime que c’est le travail qu’on paie.
« J’estime qu’on ne peut pas avoir le salaire du travail qu’on n’a pas fait. Les gens se battent souvent pour des intérêts, c’est ce que je reproche à mes amis. Quand on ne va pas siéger à l’Assemblée nationale, je ne vois pas pourquoi on exige d’avoir les primes. Mais ceci dit que je les ai pas écouté, peut-être ils pensent que ces primes vont être utilisées par d’autres membres de l’Assemblée, ils ont leur raison », conclut-il.
Camara
