Conakry, 16 octobre 2025 – Le secteur culturel guinéen s’engage dans une transformation majeure. Lors d’une session intercommission du Conseil National de la Transition (CNT), le Ministère de la Culture et de l’Artisanat a présenté quatre projets de loi décisifs destinés à structurer et à moderniser la vie culturelle du pays.
Parmi ces textes, celui consacré au cinéma a particulièrement retenu l’attention. Véritable moteur de création, d’identité et de développement économique, le 7ᵉ art guinéen se trouve aujourd’hui au cœur des priorités nationales.
L’ONACIG en première ligne pour un cadre juridique moderne
Sous la conduite de M. Thierno Hamidou Bah, Chef de Cabinet du ministère, la délégation a exposé aux conseillers du CNT les grandes lignes du projet de loi sur l’encadrement des métiers du cinéma, fruit d’un long travail mené par l’Office National du Cinéma, de la Vidéo et de la Photographie de Guinée (ONACIG).
Ce texte entend doter le cinéma guinéen d’un cadre légal protecteur et incitatif, favorisant la professionnalisation des acteurs du secteur et stimulant la création d’une véritable industrie audiovisuelle nationale.
Présent à la rencontre, M. Amara Traoré, Directeur général de l’ONACIG, a souligné que « le cinéma n’est pas seulement un art, mais un pilier économique et diplomatique, un vecteur d’unité nationale et de rayonnement international ».
Une dynamique soutenue par la vision du Président Doumbouya
Au nom du ministre de la Culture et de l’Artisanat, M. Moussa Moïse Sylla, le Chef de Cabinet a salué la vision du Président de la République, le Colonel Mamadi Doumbouya, qui fait de la culture un levier stratégique du développement.
Cette orientation politique claire insuffle un nouveau souffle aux institutions culturelles du pays. Dans cette dynamique, l’ONACIG s’impose comme un acteur clé de la refondation culturelle, accompagnant producteurs, réalisateurs et jeunes talents à travers des programmes structurants et une politique d’encadrement ambitieuse.
Les quatre projets de loi présentés concernent :
• La protection et la valorisation des instruments traditionnels de musique et de danse ;
• L’organisation des spectacles vivants ;
• L’encadrement des métiers du cinéma ;
• Le statut de l’artiste et des professionnels de la culture.
Ces textes complémentaires traduisent une même ambition : donner à la culture guinéenne un socle juridique solide et replacer les artistes au cœur de la société.
Le cinéma guinéen en marche vers l’avenir
Sous la direction de l’ONACIG, le cinéma guinéen s’engage dans une phase de structuration sans précédent. Les réformes en cours visent à renforcer la production, la distribution et la promotion des œuvres, tout en créant un environnement favorable à l’investissement et à la coopération internationale.
En définitive, cette session intercommission du CNT marque une étape clé : la culture guinéenne avance, et le cinéma en est la locomotive.
Grâce au leadership du ministre Moussa Moïse Sylla et à l’engagement du directeur général de l’ONACIG, Amara Traoré, la Guinée se prépare à inscrire son cinéma parmi les grandes nations culturelles du continent africain.
