Des journalistes de la radio Bonheur Fm sont en grève depuis ce jeudi 26 avril 2018, ce après l’échec des négociations entre eux et la direction. Les confrères réclament une amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Interrogé Mamadou Samba Sow, porte-parole des grévistes ne va pas par quatre chemins : « nous demandons une augmentation de salaire, l’attestation de travail, l’attestation de stage pour les stagiaires, mais aussi un règlement intérieur, parce qu’on sanctionne des gens pêle-mêle selon les humeurs des responsables. Il n’y a pas non plus de bulletin de paye. A la fin du mois ils nous donnent de l’argent dans les enveloppes et ils nous font signer sur une feuille volante sur laquelle se trouvent les noms de tout le personnel. Donc, nous avons dit que cela n’est pas digne d’une entreprise »
Notre confrère dénonce aussi l’illusion que la direction de la radio entretiendrait de manière délibérée « Il font croire à tout le monde que les travailleurs de la radio Bonheur FM sont les plus payés de tous les médias. Nous disons que cela n’est pas vrai. C’est une radio qui est fermée. A part les maigres salaires, il n’y a absolument rien. C’est pourquoi nous demandons une augmentation de salaire », précise Mamadou Samba Sow,
Ces grévistes promettent de se faire entendre si rien n’est fait dans les jours à venir et comptent entreprendre d’autres actions. D’autant des sanctions seraient envisagées contre eux, notamment le gel de leurs salaires.
Déjà, ils ont adressé des courriers pour informer à la fois la HAC, l’URTELGUI et le syndicat de la presse privée de Guinée.
Balla Yombouno