« Depuis que la société Bolloré est venue au port de Conakry, les commerçants ne sont plus victime de vol », Selon Mohamed kourouma, PDG de la societé Hamana

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Malgré des soupçons de corruption  qui tournent au tour du milliardaire français, Vincent Bolloré, sur l’acquisition du contrat du port autonome de Conakry et celui Benin (Togo) par la justice française, Mamady kourouma, le PDG de la société Hamana a tenu une conférence de presse ce lundi 30 avril 2018 pour parler des acquis au port de Conakry.

Devant des journalistes, le patron de la société Hamana SA a dit haut et fort que le contrat de concession du port autonome de Conakry ne l’intéresse pas, mais plutôt il parle des réalités que vivent les importateurs des marchandises au port.

D’après lui, avant l’arrivée de Vincent Bolloré, « Le port autonome de Conakry ne disposait que d’un seul Quai. Les bateaux conventionnels et les bateaux à conteneurs déchargent à ce seul endroit. Mais dans d’autres pays, les quais sont séparés les conteneurs à part et les vrac à part, c’est cette situation qui en traine les surestaries toujours avant Bolloré les commerçants et les consommateurs perdaient environ à 80 à 90 millions de dollars par an. A titre d’exemple, quand vous signez un contrat avec  l’armateur, dans une parti des closes il est dit : la cadence du déchargement est  de 1500 au tonnes par jour soit 30 milles sacs ».

Pour suivant : « Pour un bateau de 30 milles tonnes, vous devez décharger au bout de 20 jours. Comme il n’y a qu’un seul quai le bateau mettra au lieu de 20 jours fera 70 à 80 jours. Or la surestarie d’un bateau est de 25 à 30milles dollars par jours, donc pour un bateau de 20 milles tonnes si on paye 1millions de dollar surestarie faute de quai , cette somme s’ajoute obligatoirement sur le prix de revient sur la marchandise au final, c’est le commerçant et les consommateur  qui payent la surestarie.

Quand on décharge les bateaux des fois, on enregistrait un manque de 800 à 1000 tonnes soient une valeur de 500 milles dollars.  Quand les chauffeurs chargent les camions pour la ville en fin de déchargé dans les magasins, ils font le sondage en soutirant 8 à 10 kg dans un seul sac, au lieu de 50 kg on se retrouve avec 40 kg par sac. Le consommateur achète son sac de riz de 50 kg et se retrouve avec 40kg pour cause de sondage occasionné par les chauffeurs.

Quel que soit les mesures préconisées, les chauffeurs de ces camions feront le sondage. Quand un chauffeur charge 800 sacs soit 40 tonnes, retire 10kg par sac cela lui fait 160 sacs  de 50 kg en dehors du prix de son transport. A la revente, à raison de 260 milles francs par sac. Il gagne 41 millions 600 milles fg. Avec cette somme, il peut corrompre tout le monde contre les commerçants ».

Avec Bolloré

Pour assoir la conviction des journalistes les bienfaits depuis la venue du milliardaire français, il a dit : « Aujourd’hui, nous avons le parc conteneur. Les surestaries des bateaux en vrac et les bateaux en conteneur sont solutionnés près de 70 à 80 %. Les bateaux déchargent avec une cadence moyenne de 1500 à 2000 tonnes par jour. Les sacs sont sécurisés au lieu de se retrouver avec  40 kg, on à 50 kg le sondage a été éliminé. Les commerçants et les consommateurs ne sont plus victime de vol. Malheureusement tout est politisé en Guinée, sans cela, l’aspect du port d’avant et celui d’aujourd’hui est incomparable.

La Guinée avait besoin d’être au même niveau dans le cadre du développement que les autre pays de la sous région même avec  cela nous ne sommes pas logés à la même enseigne que Dakar, Lomé, Abidjan…  Dans ces pays, la cadence du déchargement est de 4milles tonnes par jour, alors que nous tournons autour de 1500 à 2000 tonnes par jour ».

Ousmane Baga Conté

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