A quelques heures de la marche pacifique de la force spéciale de Guinée, prévue demain mardi 10 Juillet 2018 à Conakry et ses environs, notamment les préfectures de Dubreka et de Coyah, déjà la peur s’installe dans le ventre de population. Des rues de la capitale, notamment la route ‘’Le Prince’’ et l’autoroute Fidel Castro et certaines ruelles sont désertes très tôt ce lundi. Des jeunes ont barricadés les routes, empêchant les usagers de vaguer à leur besoin.
Au niveau de l’autoroute Fidel Castro, précisément à l’aéroport, à Gbéssia Rondpoint et à Bonfi, aucun taxi encore moins un bus ne circulait ce matin. Des jeunes ont barricadés la route avec des pneus. Ils demandent aux autorités guinéennes de réduire le prix du carburant à 8.000GNF au lieu de 10 000GNF. Quant à la route ‘’Le Prince’’, pas de circulation jusqu’au moment où allions sous presse.
Dans la commune de Kaloum où presque toutes les activités se négocient, la vie est morose. A partir de Donka, dans la commune de Dixinn, on sent que la route est complètement vide. Et, il faut retenir que, c’est demain mardi 10 Juillet 2018, qui est programmé comme une manifestation à Conakry et dans les 33 préfectures de Guinée. Pour cette marche de demain, les points de regroupement sont identifiés.
A Kaloum, le point de regroupement est prévu au port autonome de Conakry. Dans la Commune de Matam, c’est le carrefour Constentin qui est choisi. Pour la commune de Matoto, le regroupement des manifestants est prévu au rondpoint de Tanérie, ainsi de suite pour la commune de Ratoma.
Selon les organisateurs de cette marche, tant le gouvernement ne s recule pas, les manifestations et les journées villes mortes seront organisées par la société civile. D’ailleurs, une réunion a eu lieu au Gouvernorat de la ville de Conakry, pour identifier l’itinéraire de cette marche mais, la société civile guinéenne n’est pas d’accord sur l’itinéraire proposé par les représentants du gouvernement.
Ousmane Baga Conté