AG de l’UFR : L’honorable Ibrahima Bangoura : « Un éventuel troisième mandat pour le président…, cela n’est pas possible… »

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L’Union des Forces Républicaines (UFR) a tenu son assemblée générale hebdomadaire le samedi, 26 janvier 2019, à son siège à Matam. Les débats ont porté sur la restructuration du parti, la prorogation du mandat des députés, mais aussi sur la campagne d’assainissement lancée par le gouvernement.

A l’absence du président Sidya Touré, qui prend part au congrès du RHDP (Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix) à Abidjan, c’est l’honorable Ibrahima Bangoura qui a présidé la séance.

Dans son intervention, l’honorable Ibrahima Bangoura a tout affirmé que la restructuration de l’Union des Forces Républicaines (UFR) est l’une des questions régulièrement évoquée à l’occasion des assemblées générales hebdomadaires. Selon le vice-président du parti, « nous sommes sur la restructuration depuis un certain temps, cela fait quatre mois. Compte tenu des échéances électorales que nous avons, les législatives et la présidentielle, nous avons estimé que si la restructuration n’est pas bien faite, cela ne sera pas profitable pour le parti. Donc, nous avons posé ce problème, nous avons demandé aux responsables non seulement de bien faire cette restructuration mais aussi de l’accélérer pour que nous commencions tout de suite à faire fonctionner les nouvelles structures mises en place. Parce que les élections, c’est pour bientôt », a-t-il précisé.

En ce qui concerne la position de l’UFR par rapport à la prorogation du mandat des députés à l’Assemblée nationale, Ibrahima Bangoura a laissé entendre que « la position du parti n’est pas encore déterminée, compte tenu du fait qu’on ne s’est pas encore réuni en bureau politique pour cela. Je pense que cette position sera déterminée prochainement ».

Pour finir, le vice-président de l’UFR soutient que la prorogation du mandat des députés ne pourra pas créer un glissement du calendrier de la tenue des élections présidentielles. Car, dit-il, « les élections présidentielles auront obligatoirement lieu en 2020 et il n’y aura aucun glissement. S’agissant d’un éventuel troisième mandat pour un président de la République en Guinée qui effectué deux mandats, cela n’est pas possible. Qu’il s’agisse de la révision de la Constitution ou qu’il s’agisse d’une nouvelle Constitution qu’on voudrait faire voter par référendum ».

Une Synthèse de

Cherif Djiba Sano

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